HP ne vendra plus en Iran
Malgré des ventes que le géant des ordinateurs et des photocopieurs juge satisfaisantes, HP arrêtera de commercer avec l'Iran. Une situation rapportée dans le journal américain Boston Globe qui relate que la firme pourrait violer les règles commerciales américaines en vigueur.
La société a alors maintenu qu'elle était en règle, a suivi l'injonction du gouvernement mais à tenu à clarifier certains points avec ses distributeurs.
Dès lors, le géant de la photocopie et des PC a estimé, devant l'agence de presse AP, qu'il devait aller « plus loin que la simple lettre de la loi ». Traduction : elle ne souhaite pas être mise en cause ou pénalisée par l'administration américaine. HP a même expliqué qu'elle n'avait jamais traité directement avec la République Islamique d'Iran ni ne dispose d'employés dans le pays.
Pourtant, certains rapports notamment évoqués par le quotidien de la côte Est-américaine expliquent que la firme est très bien implantée dans le marché iranien. Il disposerait même de 41 % du marché des photocopieurs.
Dès lors, les intérêts économiques d'une société se trouvent mêlés à une situation géopolitique tendue entre les Etats-Unis et Iran. Cet Etat, voisin de l'Irak est considéré depuis l'Administration Bush comme « un pays favorisant le terrorisme« , un pays classé dans « l'Axe du Mal ». Cette réglementation interdit d'exporter des produits, de la technologie ou encore des services vers le pays concerné. Des exceptions existent bel et bien mais seulement pour des motifs de santé publique ou pour fournir de la nourriture. Des entorses à la règle strictement encadrées par les responsables américains du Trésor.
De toute manière, tout manquement est sévèrement sanctionné avec des peines criminelles allant jusqu'à vingt années de prison et des amendes pouvant aller jusqu'à 1 million d'euros. Rien ne dit encore si de telles sanctions sont au programme contre HP. Une simple réprimande a été formulée. pour l'instant.
L'Iran va privatiser son opérateur de télécommunications A la lecture des Echos, on apprend que dès le mois de mars, l'Iran s'apprêterait à ouvrir le capital de son opérateur de télécommunications historique. Le patron de TCI (Telecom Company of Iran) a alors expliqué que : « L'acquéreur potentiel devra acheter 50 % des actions lors d'un appel d'offres international« .Toujours selon le quotidien économique, des opérateurs venant de France, d'Inde, de Russie, de Chine, mais aussi d'autres Etats du golfe Persique se seraient déclarés intéressés. Selon l'opérateur, 25 millions de foyers et d'entreprises iraniens ont un abonnement de téléphonie fixe et 20 millions utilisent le réseau mobile de TCI. |
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