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Infineon pourrait introduire ses mémoires en Bourse

L'opération, souvent évoquée mais jamais réalisée, pourrait rapporter gros

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Infineon pourrait introduire ses mémoires en Bourse

La division de mémoires du fabricant de puces allemand a connu une nette amélioration de ses performances après avoir connu de lourdes difficultés. La branche, qui a généré un chiffre d'affaires de 3 milliards d'euros en 2004 (soit 40% de l'activité du groupe), a dégagé un résultat d'exploitation de 169 millions d'euros l'année dernière.

Ce qui pourrait donner des idées d'IPO à Infineon. C'est ce que pense savoir le journal allemand Handelsblatt qui cite des sources proches du secteur. Selon le quotidien, cette introduction pourrait avoir leu à l'automne prochain, même si rien n'est encore décidé. Le projet n'est qu'en phase préliminaire et le conseil de surveillance n'a pas été informé, ajoutent ces sources. Andreas von Zitzewitz, membre du directoire chargé de la division Mémoires, deviendrait président du directoire de la nouvelle société ainsi créée, rapporte encore le journal. Un porte-parole d'Infineon interrogé par le quotidien a déclaré qu'il n'y avait rien à dire au sujet de cette division même si « l'optimisation de la structure d'une société fait partie intégrante de l'organisation de l'activité ». Les analystes évaluent la division de mémoires DRAM à quelque trois ou quatre milliards d'euros mais notent que le moment pour la mettre en Bourse pourrait être mal choisi compte tenu de l'état du marché des semi-conducteurs, qui sort tout juste d'une phase de ralentissement. L'idée d'une mise en Bourse des mémoires d'Infineon fait régulièrement surface depuis des années. Cette activité est le coeur de métier du groupe allemand mais est aussi la plus sensible aux aléas de la conjoncture, ce qui le fragilise. En mai dernier, le fondeur cédait son activité biopuces au géant Siemens son ancienne maison mère. Infineon est en effet une ancienne filiale du conglomérat industriel allemand. Face aux difficultés des semiconducteurs européens, dont il est le chef de file en matière de déception sur les résultats, le groupe a décidé de se séparer de ses activités non stratégiques.

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