La gendarmerie poursuit sa migration vers Linux
Depuis des années, la gendarmerie nationale a fait le choix d'opter pour des logiciels libres. Une stratégie qui permet d'économiser sur le prix des licences, mais qui peut être également considérée comme saine pour un organisme public.
Le basculement des postes client de la gendarmerie sous Linux est la partie la plus ambitieuse de ce plan en faveur de l'open source (en général, les administrations se contentent de choisir Linux pour leurs serveurs et d'opter pour OpenOffice.org et Firefox sur les postes client Windows). Ce mouvement a été initié début 2008. De nombreux postes fonctionnent d'ores et déjà sous Ubuntu.
Cette page web du site web de Canonical (le créateur de la distribution Linux Ubuntu, qui est utilisée par la gendarmerie) nous donne quelques détails complémentaires. Ainsi, 10 000 postes seront migrés sous Ubuntu chaque année. 90 % des 85 000 postes de la gendarmerie devraient ainsi avoir achevé leur mue en 2015. Le choix de Linux permettra d'économiser deux millions d'euros par an en terme de licences. Autre point intéressant, 4500 ordinateurs seront convertis en serveurs Linux.
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Le support technique est assuré en direct par Canonical, qui décroche ici un contrat d'importance. La compagnie estime toutefois que l'administration des machines Ubuntu sera nettement plus aisée que celles des postes Windows. Sachant que les utilisateurs Linux ne travaillent que rarement en mode administrateur (chose malheureusement trop courante sous Windows), et que les virus sont peu présents sur cette plate-forme, il est probable que cette affirmation soit fondée.
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