La stratégie cloud nationale se porte sur le IaaS
Après des appels à projets consacrés notamment aux suites bureautiques et aux espaces de données, l’État en organise un axé sur les offres IaaS/PaaS.
Que soutenir dans le cadre de la stratégie cloud française ? Le développement de suites bureautiques et d’espaces de données, par exemple.
Chacun de ces axes a fait l’objet d’un appel à projets. Bouclé pour l’un (avec trois lauréats) ; en cours pour l’autre (lancé la semaine passée).
Le dernier AAP en date a ouvert ce 22 mars. L’État vise, par son intermédiaire, le renforcement de l’offre française de IaaS/PaaS.
Les financements envisagés sont d’un autre ordre que ceux consacrés aux suites bureautiques et mobilisés pour les espaces de données. Le soutien se focalisera en l’occurrence sur les projets dont l’assiette de dépenses dépassera 20 millions d’euros. Dans cet esprit, l’AAP vise plus particulièrement les développements permettant d’atteindre un niveau de maturité de 7 à 9 sur l’échelle des TRL et fondés sur des travaux antérieurs d’un niveau de 4 à 6.
La présence d’une PME ou d’une ETI suffira à rendre un consortium – maximum 6 membres – éligible à présenter un projet. Le chef de file devra être un fournisseur IaaS/PaaS nécessairement immatriculé au RCS.
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L’AAP s’échelonnera jusqu’au 2 octobre 2024, avec une relève intermédiaire le 14 mai. Le cahier des charges aborde longuement l’aspect environnemental, sans toutefois définir de seuils. Il précise néanmoins que les projets touchant au développement de modèles d’IA devront fournir aux utilisateurs de quoi estimer l’empreinte de leurs activités.
Les aides aux activités économiques comprendront une subvention et une part remboursable.
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