Le datacenter de l'Université de Franche Comté boit la tasse
Victimes d'une surpression inexpliquée, plusieurs canalisations de l'UFR Science et Technique de l'Université de Franche Comté ont sauté. Au point de noyer la salle des machines et rendre inutilisable plusieurs serveurs, malgré l'intervention rapide des pompiers. Le problème s'est déroulé le samedi 17 juin et l'Académie, ainsi que l'Université, ont vite réagi sur Twitter en indiquant que « les sites Internet de l'Université, du CROUS, de l'ENSMM, de l'UTBM de l'Académie, Comu UBFC ainsi que l'Académie et le rectorat étaient inaccessibles ». Sur le message, on pouvait lire également que les messageries électroniques des personnels étaient impactées, tout comme les sites d'inscription des étudiants.
Une aide de Paris et Mulhouse
Cette salle machine est importante, car elle constitue un noeud du réseau de l'Education Nationale (RENATER). Le tweet de l'Académie soulignait que les équipes de la DSI étaient à pied d'oeuvre pour rétablir les connexions. Nos confrères de L'Est Républicain précisent que « des techniciens de Paris et de Mulhouse ont été appelés en renfort » et ajoutent que « le matériel a dû être changé en grande partie et que seule la connectivité n'avait pas été rétablie ». Ce lundi matin, les sites étaient de nouveaux accessibles.
Un relai 4G fixe SFR en secours pour les examens
Les responsables de l'Université assurent qu'aucune donnée électronique n'a été perdue et les archives papiers ont échappé de peu à la noyade. Nonobstant, l'inondation s'est déroulée dans une période de passages d'examens notamment pour les étudiants en médecine. Les réseaux sociaux ont vite propagé l'annonce de l'inondation et l'inquiétude s'est emparée des étudiants. Pour les rassurer, la DSI de l'Université avait mis en place un réseau de secours à base de 4G fixe, fournie par SFR si le réseau principal n'avait pas été remis en marche à temps. Le recteur de l'Académie, Jean-François Chanet et le Président de l'UFC ont tous les deux tweeté le rétablissement de l'ensemble des sites. Plus de peur que de mal et un bon exercice de plan de reprise d'activité après sinistre.
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