Les convoyeurs de fonds tracés au RFID
Rabobank, un regroupement d'organismes financiers qui compte 9 millions de clients dans le monde, sécurise la réception des fonds. Dans ses 200 filiales hollandaises, la société a choisi une solution de gestion de transports de fonds basée sur la technologie RFID, radio fréquence identification.
A présent, ses agences reçoivent des fonds sous contrôle technologique : le relais entre le convoyeur et l'employé de l'établissement est éliminé. Concrètement, lorsqu'un transporteur de fonds arrive dans une banque, l'étiquette RFID placée sur l'enveloppe contenant l'argent est automatiquement lue par le lecteur RFID installé à l'intérieur des chambres fortes. L'information est aussi transmise à une base de données qui confirme la livraison des fonds. Auparavant, les agents de la banque devaient être physiquement présents pour recevoir le transfert monétaire et remettre au transporteur un accusé réception. Pour Tagsys, le fournisseur d'infrastructures, cette procédure permet d'effectuer les livraisons sur des plages horaires plus larges. Et surtout, la solution serait plus fiable, d'après le prestataire, pour qui le taux succès de lecture des étiquettes flirte avec le 100%. C'est en effet un lecteur administré par un logiciel, Sealtrackt, de la société Capture tech, qui scanne les étiquettes apposée sur les contenants. Il est vrai que le spécialiste des infrastructures RFID n'en n'est pas à ses premières armes. 50 millions des ses étiquettes et 50.000 de ses systèmes de lecture équipent déjà des chaînes logistiques dans le monde, que ce soit dans le traitement des bouteilles de gaz ou de la blanchisserie industrielle.
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