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LinkbyNet : un broker de Cloud qui pilote aussi le budget de la DSI

Publié par Christophe Lagane le | Mis à jour le

La nouvelle version de l'outil d'orchestration de Lynkbynet, Selfdeploy v2, s'enrichit d'une architecture multitenant fine, facilitant la gestion des ressources engagées dans le Cloud.

Deux ans après la première version, Linkbynet s'apprête à lancer la v2 de Selfdeploy, son orchestrateur de Cloud. « La v2 va au-delà de l'orchestration Cloud pour orchestrer l'IT-as-a-service », avance Arnaud Cavé, directeur marketing du spécialiste de l'infogérance IT, qui entend ainsi « aider le DSI à reprendre la main sur son rôle clé dans l'organisation [face aux métiers]. » Aux dires d'Arnaud Cavé, Selfdeploy 2 va jusqu'à proposer « une approche de broker interne de services pour les métiers ».

Un portail refondu sous Red Hat OpenStack

Pour y parvenir, le portail d'orchestration multicloud accessible en Saas a été entièrement refondu. Il repose désormais sur Un portail qui repose désormais sur Open Stack et s'appuie sur un socle Red Hat Cloud Forms pour faciliter l'automatisation et l'optimisation des services. Le portail permet d'orchestrer et monitorer « en quelques clics » différentes infrastructures Iaas et, bientôt, Paas, pour gérer des Cloud privés, publics et hybrides. Sont aujourd'hui supportés les Cloud publics d'AWS, Microsoft Azure et OVH. Demain ceux de Google Cloud Platform, IBM Softlayer ainsi que des Cloud en Russie et en Chine pour des questions à la fois de performances et de réglementations. Selfdeploy « permet de piloter des infrastructures privées de Cloud public et de gérer aussi du bare metal (serveurs nus, NDLR) », complète le responsable marketing.

La v2 se distingue surtout par une approche multitenant où chaque tenant pourra avoir ses propres catalogues de services et modèles tarifaires. Une « gestion fine des tenants » qui permet au DSI de proposer une offre personnalisée de services en fonction des besoins des équipes selon la politique commerciale et la stratégie technique de l'entreprise. Le DSI pourra « décider des services accessibles aux utilisateurs en Cloud public, suivre au centime près la consommation des ressources et poser des limites par projets », précise Arnaud Cavé. Par exemple, limiter à 100?000 euros les dépenses de consommation de ressources sur tel projet, de plafonner à 200 le nombre de VM déployables, en programmer l'usage à certaines heures de la journée ou jours de la semaine, etc.

Le DSI broker de services

Derrière une interface unique, le DSI disposera donc d'un contrôle total des budgets afin de mieux gérer les coûts opérationnels. Mieux, il sera en mesure d'appliquer des marges et ainsi refacturer les services aux directions métiers de manière automatisée. « On automatise la facturation des markup qui se faisait manuellement à coup de moulinette Excel. » Enfin, le nouveau Selfdeploy propose un comparatif des Cloud en fonction des besoins du client. « Nous sommes agnostiques en la matière, nous sommes là pour aider les équipes à faire le meilleur choix », assure Arnaud Cavé.

Parmi les autres nouveautés majeures de l'orchestrateur, signalons une marketplace avec la possibilité de créer des rôles par instances (webserveur, BDD.) et l'intégration du gestionnaire de configuration Chef, à partir duquel l'utilisateur pourra créer ses propres 'cookbook' (ensembles de configurations, NDLR) et les pousser sur le serveur. Officiellement disponible le 18 juillet prochain, Selfdeploy 2 vient conforter Linkbynet dans son positionnement de broker de Cloud, virage amorcé en 2013.

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