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Linux affiche la plus forte progression sur le marché des OS serveurs

Tiré par Windows 7 pour le segment client et Linux pour les environnements serveurs, le marché des systèmes d'exploitation a progressé en 2010.

Publié par La rédaction le | Mis à jour le
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Linux affiche la plus forte progression sur le marché des OS serveurs

En 2010, le marché des systèmes d'exploitation a pris de l'embonpoint. Selon le cabinet Gartner, il a généré 30,4 milliards de dollars, en hausse de 7,8 % par rapport au 28,14 milliards de 2009. On parle ici des OS pour postes de travail et serveurs. Un marché principalement tiré par les solutions clients qui affichent une hausse de 9,3 % contre 5,7 % pour le segment des serveurs.

Sans surprise, Windows reste l'OS dominant avec 78,6 % du marché (client/serveur confondu). La plate-forme de Microsoft se paie le luxe de gagner des points face aux 77,9 % captés en 2009. Essentiellement du fait de Windows 7 massivement adopté par les entreprises dans le cadre de leur renouvellement de parcs et motivées par l'abandon prochain du support de Windows XP. Une domination qui rapporte 23,8 milliards de dollars à Redmond (21,9 milliards en 2009). L'offre client a progressé de 9,2 % tandis que la partie serveur se limite à 7,5 % de croissance.

Mais sur le marché des serveurs, c'est l'offre Linux qui connaît la plus forte progression. Notamment du côté de Red Hat qui passe de 517 millions de dollars de revenus à 610 millions, soit une hausse de 18 % qui lui permet d'occuper 2 % du marché des OS. La RHEL (Red Hat Linux Enterprise) occupe à elle seule plus de 58 % du marché des distributions Linux pour serveur.

Un marché également tiré par Oracle dont l'offre Unbreakable Linux a crû de 200 % en 2010 et permet à l'éditeur de conserver son indépendance vis-à-vis des autres éditeurs Linux et Unix. Au final, l'activité OS rapporte à Oracle quelques 780 millions de dollars (et 2,6 % du marché), malgré la baisse de 3,2 % de Solaris (acquis dans le cadre du rachat de Sun Microsystems), contre. 10 millions en 2009.

Unix connaît en revanche des heures difficiles. Si l'offre AIX d'IBM s'en sort bien avec une hausse de 9,2 % grâce à la bonne tenue de la plate-forme Power, la consolidation des solutions System p et System i a limité la progression à 2,7 %. Quant à HP, si l'offre UX parvient à maintenir une progression de 3,7 %, les revenus des solutions Unix propriétaires ont décliné en 2010 de part l'abandon de Tru64 et un ralentissement des livraisons des systèmes critiques NonStop et OpenVMS.

D'une manière générale, l'offre Unix décline. « Unix a généralement connu une croissance modeste, voire négative, souligne Alan Dayley, vice-président directeur chez Gartner.La menace de fin de vie pour les systèmes d'exploitation Unix comme Tru64 et NetWare ont poussé les fameux 'sous-segment d'autres Unix propriétaire' à une baisse de 39,6 % en 2010, alors que certains éditeurs mettent à la retraite leurs Unix propriétaires et propose aux utilisateurs des systèmes plus ouverts. » »

Apple, autre propriétaire d'un système Unix mais pourtant mis à part de cette catégorie, s'en sort bien. Ses bonnes ventes de Mac (notamment portables) lui permettent de frôler les 16 % de hausse sur les revenus de Mac OS à 520 millions de dollars. Une position que l'arrivée de Mac OS X Lion devrait renforcer dans le courant de l'année.

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