Margaret Rimmler (Red Hat) : « L'arrivée de CloudForms permettra de franchir une nouvelle étape »
Publié par La rédaction le | Mis à jour le
Red Hat s'apprête à livrer la mouture définitive de CloudForms, son offre d'IaaS ouverte, qui s'appuie sur les technologies de la société : la RHEL 6 et RHEV 3.
Focus sur l'activité cloud de Red Hat, avec Stéphane Gaillard, directeur France de l'éditeur, et Margaret Rimmler, vice-présidente cloud marketing, de passage sur Paris. Rappelons que la firme est en train de mettre au point deux produits dans ce secteur : CloudForms, côté infrastructures (IaaS), et OpenShift, une offre PaaS basée sur JBoss.
Si ces deux solutions ne sont pas encore disponibles en mouture commerciale, Margaret Rimmler nous signale que certains des clients de la firme utilisent déjà la Red Hat Enterprise Linux (RHEL) au sein de clouds. C'est le cas de plusieurs banques et organismes gouvernementaux américains. « L'arrivée de CloudForms permettra toutefois de franchir une nouvelle étape, indique-t-elle. Placé au-dessus de la RHEL 6 et de RHEV 3, CloudForms ouvre de nouvelles opportunités. »
Une approche 100 % ouverte
Pour ses offres cloud, Red Hat promeut une approche ouverte. Ouverte en termes de code (open source), d'interfaces de programmation (l'API Deltacloud), de partenariats (avec la création d'un écosystème de sociétés tierces), d'utilisation (grâce à la présence d'un portail en self-service), de possibilités de mise en ouvre (machines virtuelles ou physiques, clouds privés, publics ou hybrides), etc.
Le tout basé sur des standards, seuls garants de pérennité selon Stéphane Gaillard : « Les consortiums cloud actuels sont appelés à exploser. Il faut partir de standards pour durer. »
Des produits bientôt finalisés
Pour CloudForms, Margaret Rimmler indique une sortie en version définitive dans les deux prochains mois. Le code source d'OpenShift (qui est une offre hébergée) pourrait pour sa part être libéré courant avril.
Seul frein à l'explosion du cloud : le manque de compétences, signale notre interlocutrice. Elles sont là pour Linux et JBoss, mais ne font que commencer à apparaitre dans le cloud. Un phénomène que la firme entend bien accélérer.
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