Microsoft face à Google pour prendre des parts dans Facebook
Publié par Pierre Mangin le - mis à jour à
La presse américaine affirme que le géant de Redmond veut clairement se positionner face à Google
La start-up championne des 'réseaux sociaux' étudiants est courtisée par les plus grands. Il est vrai que sa valorisation est estimée à des chiffres astronomiques. Le Wall Street Journal évoque les 10 milliards de dollars!
La démarche de Microsoft- on parle de discussions avancées - n'arrive pas par hasard. Elle suit l'intention exprimée par Google d'entrer dans le capital de Facebook.
Il faut dire que la start-up est séduisante? Elle a débuté avec les étudiants, avant de prendre le vent de s'ouvrir à tous les internautes. Ils sont désormais 40 millions à disposer de leurs propres pages Web sur le service et à échanger informations, photographies et vidéo.
En 2006, Facebook a réalisé un chiffre d'affaires de 150 millions de dollars, avec un bénéfice estimé à 30 millions. Ce qui n'est rien face à l'estimation de son éventuelle capitalisation, qui en prenant en compte son potentiel et ses abonnés, serait de 10 milliards de dollars !
Les médias américains évoquent aujourd'hui des négociations autour d'une prise de participation de l'ordre de 5 % pour une valeur de 300 à 500 millions de dollars. Mais la firme de Redmond, qui décidément peine à s'imposer sur le Net face à Google, pourrait jouer la surenchère. On évoque une valorisation de Facebook qui serait portée par l'offre de Microsoft à 15 milliards de dollars?
Microsoft qui semble d'ailleurs bien avancé dans ce projet, puisque l'éditeur est déjà partenaire du site, sur lequel il affiche les publicités de ses clients. Ce qui a représenté environ la moitié des revenus de Facebook, avec un objectif à 300 millions de dollars en 2011.
La démesure qui avait abouti à la création d'une bulle Internet au début du siècle va-t-elle se reproduire ? Si, nonobstant l'issue des négociations sur Facebook, Google et Microsoft continuent de se faire la guerre en ligne à coups de milliards, c'est désormais du domaine du possible.