Recherche

Mobiles : Mitsubishi jete l'éponge

Après Sanyo, Mitsubishi est le deuxième géant japonais à se retirer du marché des mobiles

Publié par le - mis à jour à
Lecture
2 min
  • Imprimer
Mobiles : Mitsubishi jete l'éponge

Mitsubishi Mobile se fait hara-kiri. La filiale du géant nippon annonce officiellement qu'il va cesser de produire et de développer des téléphones mobiles. Seul le service après-vente sera encore assuré.

Après Sanyo (qui a vendu ses mobiles à Kyocera), Mitsubishi Electric est le second géant industriel japonais à jeter l'éponge sur ce marché. Il faut dire que dans un secteur de plus en plus concurrentiel où les trois premiers acteurs (Nokia, Samsung, Motorola) se partagent plus de 80% du marché, les plus petits fabricants ont bien du mal à maintenir la tête de l'eau.

« Il est devenu difficile, de nos jours, de prévoir la moindre hausse de la demande sur le marché national des téléphones portables, qui est déjà mûr, la diversification croissante des préférences des clients ayant créé un environnement d'affaires adverse. L'activité téléphones mobiles de Mitsubishi Electric a récemment vu ses livraisons baisser et il est devenu extrêmement difficile de pronostiquer une amélioration dans ce domaine », explique Mistubishi Electric.

Rappelons que le fabricant livrait une très grande partie de ses combinés au Japon, à NTT DoCoMo. Sa présence dans le reste du monde était anecdotique. Cette activité a généré selon les prévisions de l'exercice 2007-2008, un chiffre d'affaires de 625 millions d'euros (2,1 millions de mobiles vendus).

Mitsubishi précise néanmoins que les ressources de sa division (600 personnes) seront désormais affectées vers les activités équipements de télécommunications de nouvelle génération, systèmes d'automation industrielle, appareils multimédia pour l'automobile, télévision en circuit fermé et autres infrastructures liées à la sécurité. Aucun plan social n'a été annoncé pour le moment.

Sur le même thème

Voir tous les articles Cloud

Livres Blancs

Voir tous les livres blancs
S'abonner
au magazine
Se connecter
Retour haut de page