Motorola lance un Defy
Un téléphone qui résiste à l'eau (jusqu'à 1 mètre de profondeur), au sable, à la poussière, aux rayures, bref à tous les petits incidents qui émaillent la vie quotidienne de nos appareils électroniques. Non, il ne s'agit pas d'un terminal destiné aux agents de terrain qui travaillent dans des conditions extrêmes (à l'image de l'ES400) mais bien un smartphone pour monsieur et madame tout le monde. Tel est en tout cas l'ambition qu'affiche Motorola avec le Defy.
Doté d'un large écran tactile de 3,7 pouces et du système Android (2.1), le Defy entend répondre aux attentes de nombre d'utilisateurs, études à l'appui. Ainsi, en France, 91 % des utilisateurs de 18 à 24 ans admettent avoir abîmé leur téléphone, le plus souvent après une chute, selon le sondage du cabinet YouGov. 33 % des utilisateurs se plaignent de l'usure de l'écran, «naturelle» (frottement avec les clés ou la petite monnaie dans la poche) ou par chute. Et si les Français boivent plus proprement que les Anglais, ils sont néanmoins 4 % à avoir renversé une boisson sur leur téléphone contre 13 % chez nos voisins britanniques.
Bref, Motorola a conçu un téléphone solide et néanmoins esthétique qui n'aura rien à envier à la plupart des designs du marché (sans prétendre néanmoins atteindre l'excellence de l'iPhone 4). Pour le reste, le Defy s'apparente à un smartphone de milieu de gamme avec son capteur 5 mégapixels équipé d'un flash, ses 2 Go de stockage su carte micro SD, son processeur Texas Instrument à 800 MHz, etc. Il se distingue de la masse par la présence du navigateur Adobe Flash Lite, de la dernière version de l'interface maison de synchronisation des données Motorblur (qui intègre les réseaux sociaux) ou encore de l'application Connected Music Player pour retrouver les paroles d'une chanson mais aussi acheter de la musique en ligne, ou encore par le support de la norme DNLA qui permettra de partager les contenus avec les appareils compatibles.
Equipé d'Android, le Defy offre bien sûr l'univers de Google (Gmail, Maps, Agenda.) et l'accès aux quelques 100.000 applications évaluées de son Market Place. Motorola réfléchit cependant à la mise à jour vers Android 2.2 (Froyo). A l'avant veille de la disponibilité de Gingerbread (Android 2.3 a priori), ce serait heureux. Mais rien de concret du côté du constructeur.
Ce qui est sûr en revanche, c'est que le nouveau smartphone se situe dans la tradition des travaux innovants du constructeur américain. Après un passage à vide suite au succès du Razor, l'entreprise mise toute sa stratégie sur l'offre Android. Non sans succès, notamment aux Etats-Unis où les modèles Droid/Milestone s'offrent quelques cartons. Le Defy sera disponible début novembre pour 349 euros nu. Il devrait néanmoins être référencé chez Orange, notamment, de manière subventionnée. Au moins, on pourra toujours faire l'économie d'une housse de protection.
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