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Multicloud : le « oui, mais » des DSI à l'approche multi-fournisseurs

Les démarches de transformation portées par « le cloud d'abord » progressent dans les entreprises en France. Malgré les craintes de DSI.

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Multicloud : le « oui, mais » des DSI à l'approche multi-fournisseurs

Les démarches de transformation numérique portées par le multicloud progressent dans les entreprises en France, selon une enquête* de Markess by exægis en accès payant.

51% des DSI et responsables techniques interrogés* par la société d'études se déclarent prêts à adopter d'ici 2021 une approche multicloud. Autrement dit à s'appuyer sur plusieurs services et sur différents fournisseurs du cloud, public et privé.

Ils sont plus nombreux encore (55%) à prévoir une augmentation de leurs dépenses en services du cloud public. Cette hausse planifiée se retrouve à l'échelle mondiale.

Ainsi, selon d'autres prévisions (Gartner), le marché mondial des services de cloud public pourrait croître de 17,5% dès cette année pour atteindre les 214,3 milliards de dollars.

Le segment du logiciel en tant que service (SaaS) génère le plus de revenus (94,8 Md$ attendus en 2019). Mais ce sont les infrastructures et plateformes en tant que service (IaaS et PaaS) qui afficheraient les plus fortes croissances (+27,5% et +21,8%).

De quoi accentuer la domination des principaux fournisseurs mondiaux de services d'infrastructure cloud : AWS, Microsoft (Azure), Google, Alibaba Cloud, IBM et Salesforce.

Il reste qu'une approche à la fois multicloud et hybride (sur site et dans le cloud) permet de maintenir sur site (on premise) certaines applications et données sensibles.

D'autres bénéfices sont cités dans l'étude Markess by exægis : l'agilité, l'accès facilité à des services innovants (data analytics, IA/ML, bases de données de nouvelle génération.), l'accélération des déploiements, la réduction de coûts ou encore la réactivité interne.

Mais la multiplication des fournisseurs et des contrats peut aussi devenir un casse-tête.

Nuages informatiques et services managés

68% des DSI et 58% des CTO jugent « complexe » la gestion d'environnements multicloud et hybrides. Ils mettent en avant la multiplication des risques de sécurité, les problèmes d'interopérabilité entre environnements et les difficultés de supervision associées.

Certains se tournent alors vers des fournisseurs de services managés pour réduire la pression. Ils le font notamment pour la prise en charge des sauvegardes (51%), la gestion des patchs et correctifs (49%) et la gestion du plan de reprise d'activité ou PRA (43%).

Ainsi, 32% des répondants prévoient de combiner dans des clouds (public et privé) une solution de reprise après incident en mode SaaS (DRaaS, Disaster recovery as a service).

Enfin, 38% des responsables IT veulent investir d'ici 2020 dans une plateforme de gestion du cloud (CMP, Cloud Management Platform). L'intelligence artificielle (IA) doit aussi leur permettre de mieux gérer et piloter ces environnements hybrides et multicloud.

Une bonne nouvelle pour les nombreux acteurs du marché (VMware, Veeam, Red Hat.).

*120 DSI, CTO et CDO ont été interrogés en 2018 et en 2019 pour alimenter l'étude de Markess by exægis « Multi-cloud, cloud hybride et services managés : approches, tendances & enjeux à 2021 ».

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