Open Source : plus d'un développeur sur deux est un contributeur
Publié par Ariane Beky le | Mis à jour le
55% des développeurs interrogés dans le monde contribuent activement à des projets open source, selon DigitalOcean.
DigitalOcean a publié son rapport trimestriel sur les tendances qui intéressent les développeurs et leurs employeurs (DigitalOcean Currents Q3 2018). Pour cette édition orientée open source, plus de 4300 développeurs ont été interrogés dans le monde.
Résultat : 55% d'entre eux déclarent contribuer à des projets open source. Ils sont plus nombreux encore, 60%, à s'engager parmi les nouveaux entrants (de 1 à 5 ans d'expérience dans ce domaine), selon le fournisseur américain de services d'infrastructure cloud.
Ils le font en priorité pour améliorer leurs compétences en programmation, faire partie d'une communauté active et en savoir davantage sur de nouvelles technologies.
Mais certains hésitent à s'impliquer.
Les obstacles les plus souvent cités sont : la crainte de ne pas savoir par où commencer (45% des réponses), le manque de compétences nécessaires (44%). Ou encore le fait que leur entreprise ne leur accorde pas le temps nécessaire pour le faire (30%).
GAFAM et open source
Interrogés sur les contributions des GAFAM dans l'open source, 53% des développeurs considèrent Google comme l'entreprise technologique qui s'engage le plus pour l'open source. Microsoft (23%), qui a racheté GitHub au printemps, et le réseau social Facebook (10%) arrivent ensuite. Amazon (4%) et Apple (1%) ferment la marche.
Enfin, il existe un décalage entre l'encouragement exprimé en faveur d'une utilisation de logiciels open source pour programmer et l'implication des employeurs dans le mouvement. Ainsi seuls 18% des développeurs disent que leur entreprise est membre d'une organisation open source.
Par ailleurs, 75% des développeurs déclarent que la société qui les emploie a accordé moins de 1 000 dollars à des projets open source l'an dernier.
Il reste que la demande des entreprises pour des profils open source est forte, en France notamment. Et que le marché est économiquement porteur.
Le rachat de Red Hat par IBM en est le plus récent témoignage.
(crédit photo © ProStockStudio / Shutterstock.com)