Oracle licencie dans sa division en charge de SPARC et Solaris
La transformation vers le Cloud se fait dans la douleur pour la majorité des grands acteurs IT. Cette évolution se traduit par des résultats financiers en retrait (comme IBM par exemple), mais aussi par des licenciements. Oracle n'échappe pas à cette règle. Selon Mercury News, la firme de Larry Ellison va supprimer 450 postes dans sa division équipements systèmes (Hardware System Division).
Basée à Santa Clara, Oracle a indiqué dans un document envoyé à l'« Employment Development Department » (agence gouvernementale en charge d'analyser les plans sociaux des entreprises), que ces suppressions de postes ne signifiaient pas la fermeture de la division, mais d'une réduction d'effectifs. Oracle entend recentrer son activité hardware.
SPARC et Solaris, héritage de Sun, les plus impactés
Les principaux concernés par les licenciements sont des ingénieurs logiciels et matériels, ainsi que des personnels dans le management et l'administratif. Si Oracle ne donne pas de détails sur les projets impactés par ce plan social, il ne fait guère de doutes que les équipes traitant des puces SPARC et l'OS Unix Solaris sont sur la sellette. Nos confrères de The Register relevaient la semaine dernière dans la roadmap de SPARC/Solaris, la disparition de Solaris 12. Il serait remplacé par Solaris 11.next et SPARC.next. Les jours des deux produits semblent comptés. Au point que, dans un commentaire sur les licenciements, une personne a lâché « SPARC c'est terminé ».
Dans le même temps, le site Thelayoff.com, un forum de discussions sur les licenciements dans les nouvelles technologies, met en ligne une contribution indiquant la suppression de 1800 postes chez Oracle dont 300 sur le site de Burlington dans le Massachussetts.
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