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PaaS : Engine Yard séduit Oracle

En direct de la Silicon Valley : deuxième rencontre avec Engine Yard, le PaaS pour développeurs. La start-up est fière d'avoir séduit Oracle mais n'a pas révélé combien l'éditeur a investi dans son projet.

Publié par La rédaction le | Mis à jour le
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PaaS : Engine Yard séduit Oracle

San Francisco : Nous avons déjà rencontré cette start-up lors d'un précédant IT Press Tour sur la Silicon Valley, début 2012 (lire « Engine Yard : PaaS pour développeurs innovants »), et nous avions été séduits par ce projet de plateforme dans le cloud destinée à l'accueil des développeurs, ainsi,que son nouveau CEO, John Dillon dont le parcours est marqué par sa présence dans quelques grands projets de la Valley, Salesforce.com, Hyperion, etc.

Retour sur le PaaS Engine Yard

Et nous voici, en cette fin 2012, de nouveau devant John Dillon. La start-up, dont les activités ont débuté en 2007, continue son chemin et accumule les succès. « Nous avons été les premiers, en 2007, à offrir un PaaS », rappelle Mark Gaydos, senior vice-président marketing d'Engine Yard. « Pour les fournisseur de plateformes, le futur est dans le PaaS. Mais ce n'est pas notre futur, qui est d'aider le développeur professionnel à développer son application. » Et parmi ces développeurs, 25% sont en Europe, contre 15% un an plus tôt.

Mais la principale actualité d'Engine Yard, c'est l'investissement d'Oracle dans la start-up. « Un investissement important mais minoritaire, nous a indiqué John Dillon. Pour Oracle, il signe l'intérêt que Larry Ellison porte au cloud et à l'open source. Nous avons désormais un avantage massif face à nos concurrents, nous avons de l'argent et l'encadrement. Mais massif ne veut pas dire stupide ! Notre job est de rendre le monde meilleur pour les développeurs et les rendre plus productifs. Le résultat est une combinaison, dans un monde IT qui reste complexe, mais où le cloud est la meilleure solution pour le développeur. Et nous sommes complémentaires avec Oracle, qui n'a pas de PaaS. »

Comment John Dillon explique-t-il le succès de Engine Yard ? « Nous pilotons les IT, c'est un tsunami ! Les développeurs coûtent cher, nous devons les aider à créer leurs applications. C'est pourquoi nous assistons à une explosion des initiatives de développement et de la demande de solution open. Sauf que le do-it-yourself est l'ennemi du cloud ! Car le Web 20 ne veut plus dépenser pour créer l'infrastructure. D'où le besoin de systèmes qui peuvent grandir, de technologies simples, économiques, Green, mais qui permettent de faire fortune. A nous de proposer la bonne stack applicative et d'institutionnaliser les bonnes pratiques. »

Engine Yard en local ou sous Node.js

Bill Platt, senior vice-président Operations de EngineYard, est venu nous rappeler ce qu'est l'offre PaaS (Platform-as-a-Service) de la start-up, principalement basée sur le cloud Amazon AWS et Terremark. Puis nous présente les deux dernières nouveautés : Engine Yard Local, une stack logicielle à installer localement, par exemple sur un ordinateur portable, avec synchronisation vers le cloud; et le support du framework open source Node.js, une manière pour Engine Yard de confirmer son engagement avec la communauté.

Source image : Engine Yard

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