Philips dans le rouge
Début d'année difficile pour le géant batave qui affiche pour le premier trimestre un bénéfice net presque divisé par quatre à 219 millions d'euros, contre 875 millions d'euros un an plus tôt, en raison de bénéfices exceptionnels réalisés au début 2007.
Il réalise un bénéfice avant impôt (Ebita) de 265 millions d'euros, contre 370 millions d'euros un an plus tôt. Le chiffre d'affaires atteint 5,965 milliards d'euros (+0,5% sur un an), inférieur au consensus des analystes qui donnait 5,997 milliards.
La branche téléviseurs, toujours déficitaire, est à l'origine de ces difficultés. « Nos résultats sont assombris, plus que nous le voulons, par une situation défavorable dans notre activité de téléviseurs, par un revenu des licences sensiblement réduit et par certaines charges liées à des acquisitions », précise dans le communiqué de résultats Gerard Kleisterlee, le directeur général de Philips.
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Côté prévisions, le groupe s'attend à ce que « certaines économies matures » connaissent un ralentissement sur fond de crise internationale du crédit. Pourtant, Philips table toujours sur une croissance annuelle d'au moins 6% de son chiffre d'affaires entre 2008 et 2010. Il a en outre relevé son objectif de rentabilité.
Rappelons que depuis plusieurs trimestres, Philips poursuit son recentrage vers des activités stables et traditionnelles. Le groupe a donc décidé de sortir du secteur hautement cyclique des semi-conducteurs et s'est déjà séparé en 2006 de Philips Semiconductor (pour 8,3 milliards d'euros) devenu NXP. Il se désengage également de TSMC ainsi que LG.Philips LCD, sa coentreprise dans les écrans plats avec LG.
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