Près de 400 millions de puces Qualcomm en 2010
Avec 399 millions de composants électroniques livrés aux constructeurs et OEM en 2010 (soit plus d'un million par jour), Qualcomm affiche une position confortable sur un marché mondial estimé entre 1,1 et 1,2 milliard de puces. « Nous ne détaillons pas la répartition de nos marchés mais notre part est supérieure en Europe sur les téléphones très haut de gamme et milieu de gamme avec bonne croissance sur l'entrée de gamme », souligne Jean Varaldi, directeur de la division composant pour Qualcomm France. L'équipementier avait effectivement multiplié les annonces, notamment lors du précédent Mobile World Congres de Barcelone, indiquant son intention de fournir des solutions pour les smartphones à moins de 100 euros.
Comment? « On intègre beaucoup de fonctions sur un même composant ce qui nous permet d' optimiser les coûts », explique le responsable. Fonctionnalités de modem, processeur, coeur graphique, fonctions multimédia, codeur audiovisuels, etc., réunis sur un même morceau de silicium. Ce qui fait des semi-conducteurs pour téléphones mobiles des « puces plus avancées que les processeurs x86, avancées imposées par les contraintes du marché qui nécessitent une faible consommation et un faible volume ».
Et les évolutions se poursuivent : de 65 nanomètres puis 45 nm cette années, la finesse de gravure des composants atteindra les 28 nm en 2011. Ce qui permet de repousser les limites des fréquences d'horloge, bien que celles-ci soient freinées par la consommation énergétique nécessaire. Aujourd'hui proposé en 1 et 1 GHz, les futures puces en 28 nm atteindront les 1,7 GHz. Une puissance démultipliée par l'introduction des architectures multicoeur. Les premiers téléphones bi-coeurs devraient apparaître en début d'année 2011 sur le marché.
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Rappelons que, chez Qualcomm, la star des processeurs est le Snapdragon, un processeur à base d'instructions ARM et décliné en 7 modèles qui permettent d'adresser la plupart des besoins du marché. Et notamment celui des tablettes tactiles qui, sous l'impulsion de l'iPad d'Apple, explose. « Il y a une vraie convergence entre les technologies des tablette et celles des smartphones, justifie Jean Varaldi . Pour nous, c'est clairement un vecteur de croissance sur lequel on s'est investi depuis plusieurs années. Les choses développées pour les smartphones sont réutilisées pour les tablettes qui répondent aux besoins de mobilité avec un écran plus large que les smartphones et une accessibilité du média instantanée. »
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