Pub en ligne : croissance continue malgré un ralentissement général
En 2008, le Web est resté, selon une étude réalisée par l'IAB (Internet Advertising Bureau) et TNS Sofres, un média prisé par les annonceurs. Si à la fin de l'année, un recul a bel et bien observé, les investissements publicitaires réalisés sur la Toile s'élèvent à 3,7 milliards d'euros bruts (+19%).
Internet est resté en tête des médias les plus sollicités par les annonceurs. « 4.865 annonceurs sont présents sur la Toile. Il y a 5 ans, les annonceurs étaient quatre fois moins nombreux » précise TNS Sofres.
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Sur l'année écoulée Internet progresse de 19% sur l'ensemble des supports alors que la télévision et le cinéma ont connu respectivement des reculs de -2,6% et -11,8%.
« En 2008, Internet est devenu le troisième média derrière la radio« , indique TNS Sofres.
Certains annonceurs ont largement augmenté leurs budgets publicitaires en ligne. Avec plus de 520 millions d'euros de budget, les acteurs des télécommunications ont fait progresser leur budget de 32%. La progression la plus impressionnante provient du secteur des services, avec un budget en hausse de 35,5%, soit 285 millions d'euros injectés dans la publicité en ligne.
D'autres secteurs ont « surinvesti ». Avec une augmentation de 41%, le secteur des géants de l'informatique a littéralement fait « exploser » son budget de publicité en ligne.
Internet est également devenu un endroit où, à l'inverse d'autres médias, les annonceurs restent. « Sur l'ensemble des annonceurs, plus de 400 communiquent depuis 5 ans. Ils représentent 65% des dépenses publicitaires effectuées sur le Web. Ils ont consacré à Internet 20% de l'ensemble de leur budget publicitaire « , explique le cabinet d'étude.
Néanmoins, le tableau d'ensemble que l'IAB et TNS Sofres n'ont pas voulu trop sombre, peine à masquer la vérité. Entre 2005 et 2008, la croissance des investissements publicitaires, tout média confondu, est passée de 12,6% en 2006 à 4,1% en 2008. Le Web, comme les autres en a également fait les frais.
L'étude quant à elle, se limitait aux sommes brutes -et non nettes- livrées par les régies. Mais qu'en est-il du cmp (coup pour mille) ? Les annonceurs, attirés par le Web, auquel colle une image de média bon marché, n'ont sans doute pas résisté à la tentation de tirer les prix vers le bas. Sur ce point, le sondeur indique, prudemment, « qu'il y a fort à croire que ce soit le cas« .
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