SAP lance B0 4.0 en fanfare
Salle comble ou presque, soit un millier de personnes, pour l'intronisation de SAP Business Objects 4.0 à Paris , en présence des piliers du groupe, dont Hervé Couturier, co-fondateur de BO.
« Un évènement attendu depuis 3 ans« , nous ont confié des partenaires de SAP et de BO, « car il vient ponctuer les trois années écoulées nécessaires à une intégration longue mais effective de la 'BI' de Business Objects dans l'offre de SAP« .
Ce lancement de BO 4.0 a également été l'occasion de rappeler l'intérêt des solutions 'in-memory' et la confirmation des atouts de l'appliance HANA 1.0 (largement soutenu par des constructeurs comme Fujitsu) - une solution qualifiée de « robuste » par ceux qui ont pu la tester, notamment dans le cas de traitement de très gros volumes de données, comme dans la distribution « où il est tentant de descendre jusqu'à l'analyse des tickets de caisse, donc sur des millions de transactions« , comme nous l'a confirmé Thomas Jeandet, directeur associé de Twin Solutions, partenaire de SAP:
« Les bêta tests sont positifs et encourageants: la solution se révèle très performante sur de gros volume de données: rapidité des requêtes et linéarité des temps de réponse lors de la montée en charge« .
Les arguments de B0 4.0
La version 4.0 de Business Objects marque incontestablement l'étape d'une intégration effective dans l'environnement SAP. Les points forts peuvent se résumer ainsi:
. rapidité : la technologie SAP in-memory a la capacité de parcourir 2 millions d'enregistrements par milliseconde par cour de processeur, « tout en produisant 10 millions d'agrégations complexes, par seconde et par cour de processeur », constatent les experts de Twin Solutions.
Ces résultats ont été obtenus avec des données réelles fournies par des clients de SAP, ainsi que des processeurs Intel standard. « Ce niveau de performances est tel qu'il a le potentiel de transformer des processus métiers« .
Par exemple, dans le cadre d'un prototype pour un client spécialiste des biens de grande consommation, SAP a implémenté un scenario d'usage sur SAP HANA démontrant la possibilité d'effectuer des requêtes complexes sur plus de 450 milliards d'enregistrements en l'espace de quelques secondes.
. évolutivité : SAP HANA a été spécialement conçu pour les architectures multi-cours: « Il exploite des algorithmes adaptatifs tenant compte des tailles de cache. En conséquence, les performances augmentent linéairement à mesure que l'on ajoute cours, processeurs, et serveurs. »
Les analyses actuelles montrent un parallélisme total à 1000 cours et au-delà. Les implications sont multiples: « Il s'agit là d'une technologie ouverte aux évolutions futures qui continuera de proposer un rapport performances/coût record à mesure que le nombre de cours par serveur progressera. »
. compression : la technologie SAP in-memory exploite des algorithmes de compression avancés et des structures de données qui réduisent la quantité de mémoire nécessaire pour faire fonctionner le système, tout en maintenant le support des traitements transactionnels en ligne (OLTP).
Le système intégrant 450 milliards d'enregistrements évoqué ici a été implémenté avec moins de 3 To de mémoire physique.
Le quasi temps réel, le multi-sources, la mobilité.
Ainsi, on retiendra que B0 4.0 apporte un service d'analyse BI en quasi temps réel (grâce au support de 'HANA et de la mise en mémoire de l'ensemble des données disponibles, ou in-memory). Cette nouvelle version est bien adaptée au process d'événements complexes (cf. 'Event insight' de SAP), comme par exemple des applications de places boursières.
L'accès aux informations est désormais multi-source: jusqu'ici, l'acquisition d'informations était mono-source, par service : la compta/finances, le marketing, le commercial, les RH. Désormais, les requêtes d'analyse peuvent être lancées de façon transversale, sur des informations d'origine hétérogène. Et la dimension 'social media' a également été intégrée.
Et de nouveaux modules de vérification de la qualité des données ont été ajoutés: « L'objectif est de limiter les erreurs ; de valider les bons calculs ; et donc de générer les bonnes requêtes »
Enfin, comme l'outil client / serveur Business Objects n'existe plus, de nouveaux développements ont été poussés vers les web services (« full web »), et cela sur diverses plates-formes -Windows, Unix, Linux - et sur la plupart des postes clients, divers navigateurs et y compris sur les tablettes (iPad d'Apple) et smarphones (dont BlackBerry), donc une orientation vers la mobilité, renforcée par des intégrations à venir avec Sybase, récemment acquis.
Sur le même thème
Voir tous les articles Cloud