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Télégrammes : B. Buffenoir ServiceNow, Droit à l'oubli, B. Koley Juniper

Publié par La rédaction le | Mis à jour le

Nul besoin d'approuver - ou de désapprouver - les coupes dans le budget de la Défense pour lire les télégrammes du soir de Silicon.fr.

Bruno Buffenoir, ex-HPE, rejoint ServiceNow. Le transfert n'est pas encore officiel, mais il a été repéré par nos confrères de ChannelNews sur LinkedIn. Sur le réseau social professionnel, Bruno Buffenoir indique qu'il vient de rejoindre l'éditeur américain ServiceNow en tant que vice-président de la région européenne (Area Vice President). Issu de Peregrine Systems dont il fut le directeur marketing, alliances et channel pour l'Europe du Sud puis le directeur des ventes EMEA, Bruno Buffenoir a passé ces dernières années chez HPE, suite au rachat de Peregrine par le Californien. Il y a d'abord occupé plusieurs fonctions dans la vente de logiciels avant de devenir directeur général de l'ensemble de l'activité commerciale dans l'Hexagone, en novembre 2011. Puis, en novembre 2016, il avait hérité d'une fonction européenne ; il y avait la responsabilité des alliances, de l'OEM et de l'IoT. Chez ServiceNow, il va retrouver une vieille connaissance : son fondateur, Fred Lurry, n'est autre que l'ancien directeur technique de Peregrine.

Droit à l'oubli : le Conseil d'Etat refile la patate chaude à l'UE. La plus haute juridiction administrative française a décidé. de ne rien décider dans le litige qui oppose Google à la CNIL (Commission nationale de l'informatique et des libertés). Plus exactement, le Conseil d'Etat refile la patate chaude à la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE). Le différend entre la firme et la CNIL porte sur la portée géographique du droit à l'oubli, qui permet de demander à un moteur de recherche comme Google de déréférencer certaines informations. L'affaire prend sa source dans une mise en demeure de la CNIL à l'encontre de Google : s'appuyant sur une décision de la CJUE en 2014, l'autorité administrative avait demandé à Mountain View procéder à une purge de sa base de données pour toutes ses extensions, Google.com y compris. La firme s'était contentée de déréférencer les informations concernées pour ses extensions européennes, entraînant une réplique de la CNIL qui avait infligé, en mars 2016, 100 000 euros d'amende au géant américain. C'est cette sanction que conteste Google devant le Conseil d'Etat. Ce dernier, estimant que le droit à l'oubli pose « plusieurs difficultés sérieuses d'interprétation du droit de l'Union européenne », interroge donc la CJUE sur plusieurs points, en particulier sur la question de la portée géographique de ce droit. La juridiction attend ces réponses pour se prononcer sur la sanction infligée à Google.

Bikash Koley passe de Google à Juniper. En charge de l'architecture réseau chez Google depuis 10 ans, Bikash Koley va rejoindre l'équipementier Juniper Networks, par ailleurs fournisseur de l'entreprise de Mountain View pour ses infrastructures Cloud. Il y occupera le poste de directeur technique (CTO) et rapportera directement au CEO, Rami Rahim. A partir du mois prochain (le jour de son entrée effective en fonction n'est pas précisé), le nouveau venu sera en charge de développer et superviser la stratégie technologique de Juniper, tout en poursuivant la mise en oeuvre d'innovations technologiques telles que Contrail et AppFormix. Il y apportera son expertise dans les réseaux IP et les technologies optiques (acquises notamment lors d'un précédent passage chez Ciena), ainsi que dans la capacité à superviser des réseaux d'opérateur. Il renforcera ainsi la vision de Juniper consistant à fournir un réseau toujours plus performant et auto-piloté. Notamment diplômé d'un PhD (doctorat) en génie électrique et informatique de l'Université du Maryland, Bikash Koley est dépositaire de 18 brevets relatifs aux technologies de réseaux.

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