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56% des salariés français se disent prêts au 'home work'

Selon une étude internationale commanditée par Cisco, 56% des salariés français sont disposés à travailler à la maison (home work). A condition d'être correctement connectés, bien sûr.

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56% des salariés français se disent prêts au 'home work'

Près de deux salariés sur trois, en France, estiment que leur présence physique au bureau n'est plus indispensable.  Et l'étude y va fort ! Ce serait même plus gratifiant de pouvoir travailler ainsi à distance, que d'obtenir une augmentation de salaire !
Mais, pour ces salariés favorables au 'home work',   la condition sine qua non - toute entendue pour Cisco - serait qu'ils puissent accéder à leurs documents de travail depuis n'importe quel type d'appareils - personnels ou professionnels. Evidemment.
L'étude a été menée auprès de 2.600 salariés et professionnels du secteur des technologies de l'information dans 13 pays (*).
Les réponses données en France sont sensiblement dans la moyenne des réponses globales à l'international, même s'il existe des entreprises très avancées comme HP (cf. article :'Qualité de vie: HP signe un accord sur le télétravail')
Mais on constate quelques écarts : 60% des salariés, globalement dans le monde, estiment que « la présence physique au bureau n'est plus indispensable pour garantir la productivité ». En France, on est un peu en dessous: 56% des sondés, alors qu'au Royaume-Uni, on atteint 66% des répondants.  En Asie et en Amérique latine, c'est le record : plus de 9 salariés sur 10 (93 %) déclarent ne pas avoir besoin d'être sur leur lieu de travail pour être productifs. Ce sentiment prévaut aussi majoritairement en Chine (81 %) et au Brésil (76 %).

Etude Cisco sur le home work. France: 72% ne peuvent pas

Cisco se plait, bien sûr, à souligner le désir des salariés de disposer d'un accès mobile et flexible. La majorité des salariés interrogés déclarent préférer un emploi moins bien rémunéré et présentant la possibilité d'accéder aux informations de l'entreprise en dehors du bureau « plutôt qu'un emploi mieux payé mais moins flexible« .

Dans l'attente des postes de travail.
Les salariés interrogés attendent beaucoup des postes de travail et  de tous équipements connectés en réseau, y compris les téléviseurs ou les écrans de navigation dont sont équipées les voitures.
Une grande majorité des sondés (Russie: 83 %; Allemagne: 77 %; Inde: 74 %; France: 72 %) déplorent ne pas pouvoir se connecter à distance au réseau de leur entreprise.
Pour les privilégiés qui peuvent se connecter à leur entreprise à distance,  45 % disent effectuer 2 à 3 heures de travail supplémentaires par jour. C'est également vrai pour 38 % des personnes interrogées en France, 35 % en Grande-Bretagne, 40 % en Espagne, 46 % en Italie, mais seulement 27 % en Allemagne.

Cette flexibilité constituerait un élément déterminant dans leur attachement à leur entreprise (13 %). Deux salariés sur trois dans le monde (63 % en France) déclarent préférer un emploi moins bien rémunéré mais plus flexible en termes d'utilisation des technologies, d'accès aux médias sociaux et de mobilité, plutôt qu'un poste mieux payé mais dépourvu d'une telle flexibilité.

Et chez les professionnels du secteur IT?
Dans le secteur IT, ce n'est pas beaucoup mieux qu'ailleurs.  45% des professionnels interrogés déclarent ne pas disposer des technologies nécessaires ni d'une politique d'entreprise adéquate pour travailler à distance. La première objection touche à la sécurité (57% des répondants), devant le budget (34 %).
En France, 31% des salariés interrogés considèrent que les orientations de leur entreprise en matière IT font obstacle à un mode de travail plus flexible.

La sécurité a bon dos.
A noter également que 27% des salariés en France déclarent qu'ils ont surpris des inconnus en train de regarder l'écran de leur ordinateur lorsqu'ils l'utilisaient en public, contre 10% en Italie ou seulement 3% en Allemagne. 22% des salariés français reconnaissent n'avoir jamais prêté attention à ce problème (contre 15% en Grande Bretagne, 6 % en Allemagne).
Globalement, 58% des sondés  reconnaissent avoir autorisé des personnes extérieures à utiliser sans surveillance le matériel de l'entreprise mis à leur disposition.
Les risques de pertes et vol pèsent beaucoup : 26% des professionnels IT interrogés affirment qu'au cours des 12 derniers mois, un quart du matériel prêté aux salariés a été volé ou perdu!
L'étude montre également que l'aptitude des responsables IT à négocier des relations de qualité avec les salariés dope les performances de l'entreprise (croissance, productivité, avantage compétitif et gestion des risques.).
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(*) Etude réalisée par InsightExpress aux États-Unis, Mexique, Brésil, Royaume-Uni, France, Espagne, Allemagne, Italie, Russie, Inde, Chine, Japon et Australie.

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