Pour gérer vos consentements :

Allot Communications, champion de la surveillance des 'paquets' Internet

Publié par La rédaction le - mis à jour à

Plus que jamais, l'israélien Allot Communications se veut « le » spécialiste de la DPI (deep packet inspection)

L'identification des flux applicatifs IP par l'analyse à la volée est devenu un processus critique.

Il ne s'agit pas seulement des en-têtes, mais également des données caractéristiques contenues dans les paquets.

Après des appliances (de 155 à Mbits/s à 2,5 Gbits/s full duplex) pour réseaux d'entreprise, il lance une passerelle « Service Gateway » à 25 Gbits/s, de classe opérateur, pour les fournisseurs de services triple-play.

« La technique de DPI, détaille Antoine Guy, directeur marketing d'Allot EMEA, est le moyen le plus simple pour ces opérateurs d'avoir une vue précise de l'évolution des flux (VoIP, P2P, jeux en ligne, VoD?) de leurs abonnés, donc de gérer leurs capacités en fonction de cette évolution et de garantir une bande passante par application, sans tunnel, ni circuit virtuel. »

Pas besoin, en effet, d'une sonde à chaque extrémité, ni de construire un réseau MPLS. Il suffit d'installer un seul NetEnforcer au point de congestion, entre les routeurs de périphérie et le c?ur de réseau. Outre la puissance inégalée de son moteur d'inspection, la nouvelle plate-forme se caractérise par sa modularité et son ouverture.

Dotée d'une gestion centralisée, cette 'appliance' est appelée à intégrer les contrôles parentaux, les anti-virus et anti-spam, les 'P2P cachings' et les IDP-IPS du marché.

Parmi les adeptes le plus avancé de la DPI d'Allot figure l'opérateur italien Fastweb. Il s'en sert pour brider le P2P des non-abonnés à 500 kbits/s et neutraliser les attaques DDOS. Il s'apprête à l'appliquer à ses 300 000 clients entreprises.

La rédaction vous recommande