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Assises Sécurité : le modèle Saas a-t-il un avenir ?

Le Saas est-il condamné ? Le modèle baptisé 'Software as a service'  reste un choix vers lequel certains éditeurs ont choisi de persister en prônant la réduction des coûts et une confiance accrue.

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Assises Sécurité : le modèle Saas a-t-il un avenir ?

Monaco - Lorsqu'il s'agit d'évoquer le modèle Saas en matière de sécurité, la première question qui peut surgir est celle la confiance et de la certification envers un éditeur auquel un professionnel va confier sa sécurité. Un débat d'arrière-garde ? Pas vraiment.

Lorsque certains professionnels, bien que rompus à l'externalisation, choisissent une solution de sécurité, ils peuvent être rétifs à l'idée d'opérer un modèle dit de Software as a service. Le Saas serait en définitive un concept plutôt simple consistant à fournir des services ou des logiciels informatiques par le biais du Web et non pas seulement comme application de serveur bureautique ou autre. Un « pack » de services en somme.

Toujours est-il que la société ScanSafe s'affirme dans ce modèle et compte en expliquer les bénéfices. José Martinez, directeur régional pour l'Europe du sud, l'Afrique et le Moyen Orient de cette société britannique, nous explique : «Nous avons des garanties en matière d'audit mais aussi en matière de climat juridique, il y a des obligations. Vu que les infrastructures vont vers des installations nomades, il est important que des outils de sécurité, de monitoring et de report soient fondamentaux ».

ScanSafe tient donc à faire valoir son expérience pour légitimer le modèle du Saas. Lancée en 1999, la société s'est tournée vers les PME « car à l'époque il s'agissait d'early adopters». Le responsable poursuit, « Nous avons pu pratiquer pour avoir l'expérience, connaître les problèmes récurrents pour mieux les affronter par la suite ».

Ainsi, selon ScanSafe, la sécurité représente 5 % du Saas. Une position qui devrait croître, selon les analyses, jusqu'à 7 à 8 % l'an prochain.

Il reste que des freins subsistent en la matière. Certains intégrateurs peuvent y voir la perte d'une partie de leurs prérogatives et ainsi avoir le sentiment de devoir finalement déléguer un pouvoir. « Voilà pourquoi nous nous positionnons sur un prix modique, autour de 2 à 4 euros par mois et par utilisateur » conclut José Martinez.

Autant de challenges auxquels les éditeurs vont devoir se confronter. Un Saas. pas encore fermé donc.

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