Cybersécurité : le Top 4 des fournisseurs de services en France

« L'industrie française des services de cyber se porte bien. Entre les grandes ESN puissantes et concourants sur les marchés à l'international et les-petites-ayant-bien-grandi, agiles et rapides la diversité de l'offre répond présent sur un marché dynamique.» indique Eric Domage, senior analyst Cyberdéfense chez PAC.

Quatres ESN dominent le marché français et dépassent les 150 millions de revenus annuels. Leur atoût ? « Ils sont capables de gérer le casse-tête du recrutement et de la fidélisation des équipes » en plus de leur expertise technologique explique le cabinet d'analyses.

Orange Cyberdéfense, numéro un des ESN cyber en France

Sur la première page du podium, Orange Cyberdéfense est largement leader avec 280 millions € de revenus annuels et 8% de croissance. Si la progression est moins forte que certains concurrents, le volumes des missions sont importants.

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Malgré sa situation financière critique, Atos est un solide deuxième avec 258 millions € de revenus annuels. Sa filiale spécialisée Eviden a assuré la cybersécurité des JO de Paris. « Les annonces de la fin de l'année 2024 indiqueront le mode de redémarrage de cette équipe historique de la cybersécurité.» souligne PAC.

Au pied du podium, Thales enregistr 175 millions € de revenus annuels et occupe la 3ème place. Son point fort : une forte assise dans le privé-public. En juillet 2023, Thalès a largement renforcé son activité de cybersécurité avec l'acquisition du californien Imperva pour 3,6 milliards $. Pour sa nouvelle division "Digital Identity and Security (DIS)", il s'est fixé un objectif d'atteindre 5,5 milliards € au niveau mondial en 2027.

Enfin, Capgemini accroche la quatrième place avec 155 millions € de revenus annuels.

Quelles sont les perspectives d'avenir pour les ESN spécialisées cyber ? PAC fait le constat d'une fin de la sanctuarisation des budgets alloués à la cybersécurité. Avec la multiplication des règlementations, comme NIS 2 par exemple, « Les entreprises commencent à imposer aux budgets cyber les mêmes contraintes qu'aux autres projets d'investissement. Même si les conformités sont incontournables, la cyber n'est plus sanctuarisée et de nombreux arbitrages dans les contrats cadres sont demandés par les directions générales .» détaille le cabinet.