Pour gérer vos consentements :

Données personnelles : les dirigeants face aux risques des dérapages

Publié par La rédaction le | Mis à jour le

Sous pression pour améliorer la performance de leur société, les dirigeants français ont conscience des opportunités que recèlent les données personnelles des clients et prospects. Mais aussi des risques à les exploiter sans vergogne.

Attention à ne pas franchir la ligne jaune. Malgré la pression pour améliorer la performance opérationnelle de leur entreprise, qu'ils sont une très large majorité à vivre, les dirigeants français sont conscients des risques de dérapage qui accompagnent l'exploitation des données personnelles des clients et prospects.

Selon une étude de l'Ifop, menée auprès de 300 chefs d'entreprise de plus de 100 salariés à la demande du spécialiste du marketing numérique Makazi (ex-LeadMedia Group), 81 % des chefs d'entreprise dans l'Hexagone jugent élevés les risques juridiques liés à l'utilisation des données personnelles.

Et ce, même s'ils ont conscience des opportunités que recèlent ces informations : 84 % d'entre eux y voient en effet un vecteur pour conquérir de nouveaux clients. Et ils sont 83 % à y déceler un levier pour fidéliser les clients.  Un dirigeant sur deux explique même que l'utilisation des données personnelles constitue un enjeu d'importance pour leur organisation.

Six dirigeants sur dix sont sous pression

Mais cette opportunité doit être exploitée avec prudence et éthique, le premier mot qui vient à l'esprit de 42 % des dirigeants français quand on leur parle de données personnelles. 87  % d'entre eux estiment qu'une bonne utilisation de ces informations peut se traduire par un accroissement de la valorisation financière de leur entreprise.

Six dirigeants sur dix avouent toutefois être sur la corde raide et reconnaissent que les impératifs de performance auxquels ils sont soumis peuvent conduire à une utilisation excessive des bases de client et prospects.

Les dirigeants pourront se consoler à la lecture d'une autre étude, signée BVA cette fois, dans laquelle 80 % des Français estiment que la confidentialité de leurs données n'est pas assurée sur le Web. Pourtant 72 % de ces mêmes Français n'envisagent pas pour autant de changer leur façon d'utiliser les média numériques.

crédit photo : © pro motion pic - Fotolia.com

Voir aussi

Silicon.fr étend son site dédié à l'emploi IT
Silicon.fr en direct sur les smartphones et tablettes

La rédaction vous recommande