Election US : des cyber-représailles prêtes en cas d'ingérence Russe
Publié par Jacques Cheminat le | Mis à jour le
A quelques heures des élections américaines, la tension est palpable dans le cyberespace entre les Etats-Unis et la Russie.
Elle s'est invitée en filigrane dans la campagne présidentielle. Donald Trump et Hillary Clinton se sont invectivés sur de possibles interférences de la Russie dans l'élection. Et il ne s'agit pas seulement des arguments de campagne. La menace est prise très au sérieux par les agences américaines de renseignements.
Un article de NBC News, qui cite un haut responsable du renseignement et des documents top secrets, montre que des hackers américains ont infiltré avec succès le réseau électrique Russe, les réseaux de télécommunications et les systèmes de commandement du Kremlin. Un « piratage » préventif en cas de campagnes d'agit-prop organisées par Moscou via la publication de faux documents en ligne ou de multiplier la création de faux comptes sur les réseaux sociaux. En fait, tout ce qui pourrait perturber le bon fonctionnement du scrutin américain sera soumis à des cyber-représailles.
Avertissement sans sommations
L'administration Obama avait évoqué un tel recours en octobre dernier. La CIA est chargée de proposer des options à la Maison Blanche sur une cyber-attaque susceptible d'embarrasser le Kremlin et, plus particulièrement, son locataire actuel, Vladimir Poutine. En annonçant dans la presse, que les « pirates » américains ont réussi à s'introduire dans des infrastructures critiques Russes, les Etats-Unis envoient un message fort à Vladimir Poutine de ne pas interférer dans l'élection présidentielle.
On comprend maintenant pourquoi le dirigeant Russe veut accélérer le bannissement de Microsoft et de la suite Office du pays. Moscou craignait notamment de se trouver dans la même posture que le piratage du réseau électrique urkrainien organisé par des pirates Russes. Une infiltration qui trouvait son origine dans un hameçonnage ciblé exploitant des documents Microsoft Office. Il semble que les craintes soient aujourd'hui fondées.
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