Facebook aurait deux papas, Mark et Paul
Facebook aurait plusieurs papas. C'est du moins ce qu'indique un ancien collègue de l'université de Mark Zuckerberg, qui lui réclame 84% des parts du site en tant que co-fondateur.
Paul Ceglia, c'est son nom, a ainsi assigné Mark Zuckerberg, co-fondateur et actuel p-dg du réseau social aux 400 millions de membres, devant la justice new-yorkaise le 30 juin. Mieux, le juge de la Cour suprême de New York, Thomas P. Brown a limité temporairement le transfert d'actifs de Facebook.
Selon l'AFP, un contrat établi en 2003 pour 1000 dollars, un an avant le lancement du site de socialisation, impliquait le développement avant le 1er janvier 2004 d'un site internet. Site internet dont le titre aurait été « The face book » et qui devait être développé par un étudiant de Harvard, Mark Zuckerberg, présumé détenteur de 50% des parts, le reste revenant à M. Ceglia.
Facebook et M. Zuckerberg n'en sont pas à leur première plainte
Le contrat prévoyait que la part de Paul Ceglia monterait de 1% pour toute journée de retard après le 1e janvier 2004, jusqu'à l'achèvement du site. Or Facebook n'a été opérationnel que le 4 février, soit 34 jours plus tard que prévu. C'est cette part que le new-yorkais réclame à Mark Zuckerberg.
Bien évidement, Facebook, et son p-dg le premier, démentent. Qualifiée « d'action frivole » par le réseau social, cette plainte ravive néanmoins d'autres rumeurs. en effet, ce n'est pas la première fois que l'intégrité de Mark Zuckerberg est remise en cause.
Il y a deux ans, deux anciens étudiants avaient dénoncé Zuckerberg pour avoir plagié l'idée d'un trombinoscope en ligne. Facebook s'était incliné et avait versé 65 millions de dollars à Cameron et Tyler Winklevoss.
D'un autre côté, le profil de son détracteur n'est pas franchement reluisant. « L'an dernier, il avait été accusé par la justice de l'Etat de New York d'avoir orchestré une fraude ayant rapporté plus de 200 000 dollars, en proposant à la vente du combustible de bois qui n'avait jamais été livré », rapporte l'agence de presse.
La bataille s'annonce rude et quelque soit l'issue de ce procès, le plus puissant des réseaux sociaux, qui vise le milliard de dollars de chiffre d'affaires en 2010, continuera de toute façon à faire des envieux.
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