Fraudes en ligne : les cybermarchands marquent des points
La vente en ligne est-elle totalement sécurisée ? FIA.net, éditeur de solutions pour les paiements en ligne tente de répondre à la question. Pour sa huitième édition, un livre blanc est édité sur la base de 920 sites de vente en ligne avec pour objectif de dénicher les tentatives de fraudes.
2007 est l'année des records puisque les attaques ont été les plus importantes quantitativement : en moyenne, 1,94 % des transactions effectuées en ligne sont détournées.
A la loupe, 2,63 % des ventes des commerçants sont systématiquement détournées en l'absence de système de prévention suffisant. Pour autant, les vendeurs connaissent désormais les parades puisque les fraudes réussies se limitent à 0,16 % de leur chiffre d'affaires.
Pour recenser ces chiffres, les données proviennent des déclarations d'incidents de paiement des sites et des fraudes détectées par le Système d'Analyse des Commandes (SAC) de FIA.net. Sans obtenir de réel « chiffre noir » des impayés, on peut avoir une idée du nombre de détournements. Pour autant, les attaques sont de plus en plus dures à déceler. Désormais, certains fraudeurs peuvent brouiller les pistes en trouvant des points de chute de plus en plus rapidement, ce qui rend plus compliqué leur détection.
Les attaques sont désormais concentrées sur certains secteurs en particulier. En tête des plus fraudés : la mode et le textile. Suivent l'électronique et les voyages en ligne. En valeur des impayés, ces deux derniers se chiffrent en moyenne autour d'un panier moyen de 700 euros.
Les entreprises semblent donc avoir acquis la notion de risque dans leurs politiques de sécurité en le combattant. Pour preuve, PayPal, filiale d'eBay, continue sa campagne contre les navigateurs obsolètes en envisageant à terme de ne plus autoriser les paiement avec Internet Explorer 3 ou 4 par exemple. Ces anciennes versions n'intègrent aucun des outils de protection contre les tentatives de détournement.
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