L'extradition de McKinnon est officialisée
C'est le début du vrai cauchemar pour celui que la presse spécialisée présente comme l'un des hackers les plus impétueux de ces dernières années. Le gouvernement britannique vient de donner le feu vert à son extradition vers les États-Unis.
Arrêté au mois de juin 2005, il est accusé d'avoir mené le plus gros hacking de données militaires de tous les temps en s'introduisant sur 97 machines notamment de la Nasa, de la Navy et du Pentagone. L'homme obsédé par les extraterrestres recherchait désespérément une trace de l'existence des petits hommes verts. Seulement, ce sont les petits hommes en bleus qui l'ont trouvé en premier?
Le montant des dommages occasionnés par ce hack est estimé par le gouvernement américain à 700.000 dollars.
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McKinnon, qui s'est largement exprimé dans la presse et dans les forums dédiés au hacking risque jusqu'à 70 ans d'emprisonnement et une amende salée de 1,75 million de dollars. Mais le personnage bien qu'inquiet n'a pas encore dit son dernier mot. Il s'est exprimé au micro de la BBC et a prévenu qu'il ferait appel de cette décision. Ilo ne lui reste que 14 jours pour lancer cette procédure.
Le surnom de McKinnon sur le réseau était Solo, il reconnaît avoir accédé a plusieurs machines contenant des données sensibles et n'est d'ailleurs pas avare de détails sur le sujet, par contre il réfute toutes les accusations selon lesquelles il aurait endommagé les systèmes qu'il a illégalement pénétrés.
Depuis le début de l'affaire, il lutte pour éviter une extradition dramatique pour lui. Il a ainsi déclaré, « aux USA je suis déjà au bout de la corde ».
Selon l'administration américaine, McKinnon a mené ses actions de piratage pendant plus d'un an.
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