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La défense du Hacker de la NASA dénonce des tentatives d'intimidation

Publié par Arnaud Dimberton le | Mis à jour le

La justice américaine veut la peau de Gary McKinnon à n'importe quel prix

Le britannique accusé d'avoir piraté le réseau de la Nasa et aussi un réseau militaire vient de commencer sa procédure d'appel devant la plus haute juridiction britannique. Ce désormais célèbre pirate refuse d'être extradé vers les États-Unis.

McKinnon, qui n'était pas présent hier pour des raisons médicales a été arrêté en Grande-Bretagne au mois de juin 2005 pour s'être introduit dans pas moins de 97 machines du gouvernement américain sur une période de 12 mois à compter du mois de février 2001.

D'après les Etats-Unis, Gary aurait causé prés de 578.000 euros de dommages et aurait rendu inopérable le système informatique d'une base navale armée pendant une période critique, juste après le 11 septembre 2003.

Il est clair que si McKinnon est extradé vers les USA il passera le reste de sa vie derrière les barreaux.

Dans un verdict datant de plus d'un an, la justice britannique avait décidé que McKinnon pouvait être extradé vers les US. L'on se souvient que McKinnon avait alors donné une interview pour exprimer sa peur de finir dans la prison de Guantanamo pour violation de la loi américaine sur la lutte contre le terrorisme.

L'avocat de la défense a expliqué que McKinnon vivait très mal cette période d'attente et que la perspective d'être éloigné de sa famille pour le reste de ses jours est une grande source d'angoisse pour lui.

Il a également ajouté que la justice américaine faisait pression sur son client et essayait de l'intimider pour qu'il accepte de plaider coupable devant un juge américain.

Pour l'instant, l'affaire est donc dans une impasse et on ne sait pas encore quand le verdict sera prononcé.

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