Le DSI de Barack Obama forcé de prendre un congé sur fond d'enquête du FBI
Quelques jours seulement après sa nomination au poste de directeur des systèmes d'information du gouvernement américain, Vivek Kundra a été contraint de quitter temporairement son poste suite à l'arrestation d'un de ses anciens collaborateurs par le FBI.
Le service informatique de l'organisme officiel en charge du district de Columbia (Washington), dans lequel évoluait Vivek Kundra avant sa prise de fonction à la Maison Blanche, fait l'objet d'une affaire sensible : un ancien collaborateur du Chief Technology Officer (CTO) de Barack Obama et un entrepreneur privé ont été placés en état d'arrestation pour corruption.
Yusuf Acar, âgé de 40 ans et responsable de la sécurité au département informatique du district, est inculpé pour corruption d'un fonctionnaire d'Etat, blanchiment d'argent, transferts illégaux de fonds et conflit d'intérêt, selon un article publié sur le site Internet de la radio WTOP.
Sushil Bansal, P-DG de la société Advanced Integrated Technologies Corporation et ancien employé fédéral, devra répondre des mêmes chefs d'accusation.
Yusuf Acar a travaillé sous les ordres de Vivek Kundra lorsqu'il occupait le poste de Chief Information Officer au service informatique du district Columbia. Néanmoins, ce dernier ne serait pas impliqué dans les malversations.
Mais cette nouvelle porte un nouveau coup dur à l'administration Obama, désormais contrainte de désigner un autre directeur technologique pour travailler à côté de Vivek Kundra.
Lors de sa nomination à la Maison Blanche survenue le 5 mars, le président Barrack Obama a affirmé qu'il jouerait un rôle déterminant dans le fonctionnement "sécurisé, ouvert et efficace"du gouvernement américain.
"Je lui ai demandé de faire en sorte que soient exploités l'esprit de l'innovation américaine et la puissance de la technologie pour améliorer les performances et réduire le coût des opérations gouvernementales", a-t-il ajouté.
Vivek Kundra est en congé jusqu'à ce que d'autres détails de l'affaire soient rendus publics, a confié un membre de la Maison Blanche à The Associated Press.
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