Les Etats-Unis toujours champions du monde du spam
A en croire l'éditeur de sécurité Sophos, les Etats-Unis seraient encore une fois en tête des pays générateurs de spams (courriers 'poubelles' non-sollicités). L'éditeur cible dans son classement trimestriel les d ouze principaux pays émetteurs de pourriels au monde.
Si les Etats-Unis demeurent de loin le principal pays relayeur de spam, avec près de 16% du spam émis dans le monde, le rapport constate que : « la progression la plus importante concerne le Brésil qui passe au deuxième rang, avec 10,2% contre 4,3% à la même période de l'an dernier ».
Un constat que commente Michel Lanaspèze, directeur marketing et communication de Sophos France et Europe du Sud : « Ce n'est un secret pour personne que le Brésil est depuis longtemps associé au cybercrime, en particulier pour la diffusion de chevaux de Troie bancaires. Cette hausse peut cependant être une conséquence indirecte du recul de la Chine dans le classement. Il s'agit dans tous les cas d'une tendance à surveiller de près« . La Chine se retrouve ainsi à la troisième place avec un taux de 7,7%.
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Les Etats européens sont quant à eux en net recul. Ainsi, le Royaume-Uni et l'Allemagne se retrouvent aux 14e et 15e rang du classement. Pour sa part, la France figure au 20e rang mondial avec 1,21% et poursuit ainsi son recul sur la scène internationale du pourriel. Merci la CNIL.
Ce classement, établi sur le modèle d'analyse de l'ensemble des messages de spam reçus les laboratoires Sophos par la manière dite des pots de miels (honeypot) à savoir des postes délibérément non-sécurisés afin d'attirer tous les spams et malwares existants sur la Toile.
Rappelons enfin que les seules parades contre ce type de danger est en général de reconnaître le style d'écriture ou bien encore de supprimer systématiquement les messages promettant viagra miracle ou promesse de richesse. Une autre solution afin de limiter les risques est encore de se doter d'un filtre antispam mis à jour. Et ainsi de ne pas céder aux sirènes de la tentation.
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