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SASE : l'Europe sécurise (lentement) ses accès distants

En Europe, 55% des décideurs IT interrogés prévoient d'intégrer le modèle SASE (secure access service edge) pour sécuriser le télétravail.

Publié par La rédaction le | Mis à jour le
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SASE : l'Europe sécurise (lentement) ses accès distants

Le modèle de sécurité du réseau à la périphérie SASE (secure access service edge) fait doucement son chemin en Europe. C'est l'un des enseignements d'une enquête* menée pour Zscaler auprès de décideurs informatiques de grandes entreprises.

87% des organisations concernées par l'enquête évoluent dans un environnement multicloud. 53% indiquent que plus de la moitié des collaborateurs télétravaillent.

Le travail à distance progresse-t-il plus vite que la protection des accès ?

33% des DSI et RSSI interrogés disent que les travailleurs mobiles/distants accèdent aux applications d'entreprise via le classique RDP (remote desktop protocol). 30% des répondants (52% en France) optent pour des solutions VPN (virtual private network).

En revanche, d'autres options, comme les logiciels de gestion des identités et des accès (IAM) (19%) et les outils basés sur le modèle Zero Trust (17% pour l'ensemble du panel, 4% seulement en France), sont moins répandues.

Quid du passage au SASE (à prononcer « sassy ») ?

Risque et performance

Le modèle de sécurité du réseau à la périphérie (SASE) a été pensé à l'origine par les analystes du Gartner. SASE regroupe du WAN défini par logiciel (SD-WAN) et des services de sécurité réseau en mode cloud, comme les SWG (secure web gateway), CASB (access security broker), FWaaS (firewall as a service) et ZTNA (zero trust network access).

26% des organisations interrogées n'ont aucun plan de déploiement. En revanche, 55% des décideurs IT prévoient d'intégrer le modèle SASE. Parmi eux 36% anticipent une migration complète, tandis que 19% penchent pour une migration très progressive.

Ils l'envisagent pour plusieurs raisons : en priorité pour limiter le risque de fuites de données. La visibilité et le contrôle accrus du réseau, sans oublier la contribution des équipes IT à la performance globale de l'entreprise, sont d'autres perspectives citées.

*Atomik Research a interrogé 606 DSI, RSSI et architectes réseaux d'entreprises d'au moins 3000 employés. Où ? En France, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Suède et Royaume-Uni (source : « Zscaler State of Digital Transformation EMEA 2020 »).

(crédit photo © Shutterstock)

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