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USA: un 'spimeur' se fait arrêter

Le 'spim', c'est comme le 'spam', mais pour les messageries instantanées

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USA: un 'spimeur' se fait arrêter

Le phénomène prend de l'ampleur. On connaissait le spam, mais depuis plus d'un an, le fléau s'attaque aux messageries instantanées (MSN, ICQ.), d'où ce nom qu'il faudra désormais mémoriser, 'spim', pour  »

Spam over instant messaging« . Ces spims sont des pubs qui se glissent partout et s'articulent comme souvent autour du porno ou d'autres services bidons. Elles profitent des failles de sécurité des logiciels et/ou de la naïveté de certains utilisateurs. Il adopte un format très classique, voir minimaliste, tout à fait adapté à une messagerie instantanée que l'on croit sécurisée, sur une seule ligne suivie d'une URL, à 90% du type « Hello, check my webcam at www.xxx.com« . Selon Radicati Group, le phénomène devrait atteindre 5% du volume des messages instantanés aux Etats-Unis en 2004, soit 1,2 milliard de messages spammés, le triple de ce que l'année 2003 a connu. Mais, si tous les observateurs s'entendent pour reconnaître la montée du 'spim', tous ne sont pas d'accord sur ce chiffre, qui pourrait être supérieur à 7% en 2004 ! Mais comme pour le spam, les autorités commencent à réagir. En octobre 2004, sept plaintes ont été déposées auprès des autorités de la justice fédérale des Etats-Unis. Et durant le mois de février, les autorités américaines ont arrêté Anthony Greco, âgé de 18 ans et vivant à Cheektowaga dans l'Etat de New York. On lui reproche d'avoir envoyé la bagatelle de 1,5 million de spims pour des services pornos et des établissements de prêt avec hypothèque. Ces messages publicitaires ont été envoyés à partir du service de messagerie de MySpace.com où il avait créé des milliers de comptes. Le jeune homme avait tenté de faire chanter les responsables de MySpace pour se voir attribuer des droits exclusifs sur la publicité en ligne du site. En vain. D'après les enquêteurs, avec ce dernier voyage à Los Angeles, Anthony souhaitait justement rencontrer les responsables de MySpace, une dernière fois. Placé illico en garde à vue, Greco a été libéré contre une caution de 25.000 dollars. Il risque près de 18 ans de prison. Il devrait passer en jugement le 21 mars prochain.

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