Un réseau russe de pirates/maître chanteurs démantelé
L'arnaque est de plus en plus utilisée. Des pirates informatiques lancent une attaque contre un site Internet et le paralyse en le bombardant de requêtes (deni de service). Ensuite, les mêmes pirates exigent une rançon afin que le site puisse redémarrer. Du racket sur le Web qui devient la spécialité de hackers russes.
Mais 'bien mal acquis ne profite jamais'. une de ces équipes de pirates/racketteurs vient d'être démantelée en Russie. Ils visaient des sites britanniques d'entreprises et de paris. Une enquête internationale a débouché sur l'arrestation cette semaine de trois hommes âgés de 21 à 24 ans, qui sont soupçonnés d'être les têtes pensantes d'un réseau d'escroquerie. Le gang demandait souvent 10.000 ou 20.000 dollars à des sites de paris, à la veille d'événements sportifs connus pour attirer les parieurs. Selon la BBC, les trois maître chanteurs ont été arrêtés en Russie grâce à la collaboration d'unités policières spécialisées dans les crimes utilisant les hautes technologies, notamment celles du Royaume-Uni (National High-Tech Crime Unit), de Russie, des États-Unis et du Canada. Les maîtres chanteurs ont été repérés grâce aux transferts d'argent effectués avec un autre groupe criminel arrêté l'an dernier. Pour arriver à leurs fins, les pirates utilisaient la technique classique des PC zombies: c'est-à-dire de grands réseaux de PC contrôlés à distance après une contamination préalable par un ver informatique ou un cheval de Troie. Ces PC infectés devenaient des relais pour véhiculer des requêtes vers le site visé. Démultipliées, ces requêtes parviennent au final à crasher un site. Les pirates russes font donc beaucoup parler d'eux en ce moment. En juin dernier, nous vous révélions que des hackeurs proposaient leurs services, à savoir paralyser un site Web, moyennant finances. D'autres ne sont même pas des pirates informatiques. Une autre arnaque consiste en effet à menacer des entreprises d'une attaque future et paralysante. Dans de nombreux cas, les entreprises payent avant même d'être attaquées, craignant trop une rupture de leur activité.
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