Une puce pourrait bientôt stopper les virus
Quand le hardware vient à la rescousse du software. Un centre de recherche japonais, l' AIST (Advanced Industrial Science and Technology) aurait mis au point une puce empêchant les codes malveillants de pénétrer sur un ordinateur. Du coup, la gestion de coûteuses solutions logicielles pourrait être moins lourde. Une véritable révolution pour le secteur.
D'après ce centre de R&D nippon, ce chipset sera utilisable dans le domaine de l'informatique, mais aussi de la téléphonie mobile. Un secteur de plus en plus exposé à des virus. Surnommée 'Field Programmable Gate Array' cette puce est programmable par l'utilisateur. Concrètement, elle pourra se mettre à jour en fonction des nouvelles menaces, ce qui là aussi est assez révolutionnaire.
D'après Eichi Takahashi, un universitaire ayant participé à cette découverte, on ne devrait pas voir cette puce débarquer sur le marché avant cinq ans. Reste que le centre de recherche espère faire breveter sa découverte. Il faut dire que si le niveau de protection qu'elle offre est suffisant, cette puce pourrait bien se transformer en une poule aux ?ufs d'or.
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Contrairement aux antivirus qui cherchent les codes déjà présents sur le poste, la solution de l'AIST agit en amont empêchant le passage de codes dans le c?ur du système. Qui plus est, une solution matérielle utilise moins de ressources qu'un logiciel.
Enfin, concernant la disponibilité du chipset pour les téléphones portables, la découverte de la firme tombe au bon moment, les éditeurs d'antivirus cherchant à se faire une place sur ce marché juteux.
Reste qu'avec la pro-activité des hackers et autres garnements de la toile, on peut être sceptique quant à la pérennité d'une telle protection.
Mais demeure un problème de taille, le prix. La puce est chère à fabriquer mais d'ici 5 ans le prix pourra se replier en fonction des volumes commandés par les industriels.
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