Recherche

Vend spyware. Pas cher, bon état.

De nouveaux logiciels espions font fureur. Des publicités fleurissent même vantant leurs mérites pour la somme de 300 euros

Publié par le | Mis à jour le
Lecture
2 min
  • Imprimer
Vend spyware. Pas cher, bon état.

Le commerce de l'espionnage, plus particulièrement des logiciels espions semble ne pas connaître la crise. Le site zataz vient à ce titre de découvrir de nouveaux programmes qui se targuent d'avoir déjà infecté plusieurs milliers d'utilisateurs et qui n'hésitent pas à faire leur pub sur la Toile.

Argument à l'appui, ZeuS, le nom du spyware aurait selon ses créateurs contribué à l'infection de nombreux internautes : « 11.167 au Royaume-Uni, 547 aux USA, 210 au Canada, 111 en France » à en croire les chiffres des éditeurs. Des données à prendre avec des pincettes et des gants bien hermétiques.

Ces statistiques seraient le fruit d'une collecte sur 24 heures de serveurs piégés par cet outil pirate. Dès lors, ce seraient pas moins de 83 failles que ZeuS exploiterait via des scripts malveillants. Toujours est-il que l'éditeur pirate explique que « Le fait d'installer mon logiciel sur votre site coûtera 300 dollars US, 320 dollars sur un serveur que je vous proposerais« . Un outil d'espionnage qui serait écrit de manière à être invisible pour les antivirus heuristiques.

Un « coeur » crypté, utilisable sur n'importe quel navigateur, ZeuS a de quoi jeter la foudre sur de nombreux postes mal sécurisés.

Un type de spyware qui avait déjà alerté les autorités australiennes. Le Cert national (Australian Computer Emergency Response Team) aurait tenté de combattre le dieu des dieux de l'Olympe. L'institution aurait même tenté de contacter le responsable d'un site visiblement touché par le malware.

Une affaire qui fait écho à celle des faux anti-spywares. RemoteSpy, le programme de la société CyberSpy Software avait été interdit par la justice américaine. En cause, la capacité qu'avaient ces logiciels censés protéger les utilisateurs de transmettre les informations à d'autres potentiels clients. La société fut alors accusée d'avoir violé les lois interdisant l'installation de logiciels sans le consenteme nt des utilisateurs mais aussi la collecte non-autorisée de données personnelles.

Livres Blancs

Voir tous les livres blancs

Vos prochains événements

Voir tous les événements

Voir tous les événements

S'abonner
au magazine
Se connecter
Retour haut de page