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Violation de brevets CRM: Microsoft poursuit Salesforce

Microsoft bat pavillon noir. Il est le plaignant, contre Salesforce, dans une affaire de violation de brevets liés à la relation de la gestion clients.

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Violation de brevets CRM: Microsoft poursuit Salesforce

Microsoft peut aussi être dans le camp des plaignants, la preuve avec une nouvelle histoire de violation de brevets. La société Salesforce, spécialisée dans la gestion de la relation client (Customer Relationship Management), est en effet accusée d'avoir violé pas moins de neuf brevets de la firme de Redmond. De quoi s'échauffer.

Microsoft a ainsi porté plainte le 18 mai. En cause d'après le géant américain, l'utilisation non accordée de ses brevets liés à ses logiciels et services de CRM en ligne.

Les deux entreprises sont donc à couteaux tirés, alors même qu'il n'est pas dans les habitudes de Microsoft de poursuivre ses concurrents. Pour l'analyste Rob Enderle, interrogé par L'Informaticien , « il est très rare que Microsoft se comporte de manière agressive sur ce sujet. Mais là, il s'agit de brevets Microsoft clés, les joyaux de la couronne. Ils vont les défendre fortement contre n'importe quel développeur de logiciels». Mais on ignore de quelles technologies précisément Microsoft revendique la paternité.

D'un autre côté, Microsoft, en tant que plaignant, pourrait presque faire pleurer dans les chaumières. Horacio Gutierrez, chargé de la propriété intellectuelle et des licences pour l'éditeur, explique en effet qu'elle investit « des milliards de dollars chaque année pour fournir de bons logiciels et des services de qualité sur le marché. [L'entreprise] a la responsabilité envers nos clients, nos partenaires et nos actionnaires de sauvegarder cet investissement et par conséquent, nous ne pouvons rester les bras croisés lorsque d'autres portent atteinte à notre propriété intellectuelle ».

Même si on ne peut préjuger de l'innocence ou de la culpabilité de Salesforce, on rappellera tout de même que Microsoft est lui-même coutumier des pratiques d'«emprunt» sans autorisation de technologies tierces. Le récent accord à l'amiable trouvé avec VirnetX en témoigne. Condamné par la justice américaine pour l'une des deux plaintes déposées par la société spécialisée dans la sécurité, Microsoft a glissé sur le terrain des négociations, il doit en effet verser 200 millions de dollars à VirnetX.

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