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Violence sur Internet : Microsoft appelle à l'union sacrée après Christchurch

Après l'attentat de Christchurch, Microsoft demande aux géants du web de créer des outils communs de prévention et de détection pour empêcher la diffusion et le partage d'images violentes.

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Horrifié par le drame de Christchurch, le président de Microsoft, Brad Smith, demande à ses homologues de Facebook, Twitter ou encore Google de se réunir pour créer ensemble un outil capable de détecter le contenu violent et de le bloquer immédiatement sur toutes les plate-formes.

Dans un article posté sur son blog, il parle de « boîte à outils » et d'un « centre de commande » qui permettrait  d'agir immédiatement, et de manière conjointe, lors de la diffusion d'images violentes sur les réseaux sociaux.

« Dans le secteur des technologies, nous devons faire plus » écrit-il. « En particulier pour ceux d'entre nous qui exploitons des réseaux sociaux ou des outils de communication numériques ou des plates-formes utilisées pour amplifier la violence. Il est clair que nous devons apprendre et prendre de nouvelles mesures au regard de ce qui s'est passé à Christchurch. »

Il rappelle qu'il y a deux ans, à l'initiative de l'Europe, a été créé le Global Internet Forum to Counter Terrorism (GIFCT), qui a permis de créer une base de données de contenus violents, utiles pour mettre en place  un « marquage » des vidéos violentes, grâce à des outils liés à l'intelligence artificielle.

'Ces technologies ont été utilisées plus d'un million de fois en 24 heures pour arrêter la distribution de la vidéo de Christchurch' explique le président de Microsoft.

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