Base de données : Red Hat Satellite préfère PostgreSQL
Désormais dans le giron d'IBM, Red Hat confirme écarter la base de type NoSLQ MongoDB Community Edition de Red Hat Satellite.
La plateforme de gestion de machines fonctionnant sous Red Hat Enterprise Linux (RHEL) s'appuiera uniquement sur la base de données relationnelle et objet PostgreSQL à l'avenir.
Le mouvement a été initié dès 2016 autour des fonctionnalités de Pulp, outil de gestion de packs logiciels. Puis, dans un deuxième temps, de Satellite.
« L'équipe de développement a décidé qu'une unique base de données relationnelle avec des fonctions de rétablissement (rollback) et de traitement transactionnel était nécessaire », a expliqué dans un billet de blog Dana Singleterry, responsable produit chez Red Hat.
L'éditeur de solutions open source a également souhaité limiter la complexité de l'ensemble. Selon la firme, « un unique système de base de données simplifie l'architecture globale de Satellite et peut faciliter le support, la sauvegarde et la reprise après sinistre. »
Dans ce contexte, Red Hat a jugé que « PostgreSQL est une meilleure solution » pour les types de données et les usages requis par Satellite.
Alerter l'écosystème
La version de MongoDB embarquée dans des éditions existantes de Satellite (à partir de Satellite 6.0) continuera d'être prise en charge. Si un correctif est nécessaire, « l'équipe de Satellite créera un patch pour régler le problème ».
Et ce jusqu'à la suppression progressive de cette base en backend, a précisé le manager.
Aussi, Satellite n'utilisera pas de versions plus récentes de MongoDB sous licence SSPL (Server Side Public License). Une initiative qui, selon Red Hat, ne devrait pas avoir d'impact « significatif » sur les performances de Satellite.
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La multinationale a déclaré préparer ses clients et ses partenaires au changement. Cependant, Red Hat n'a communiqué aucune date précise d'abandon effectif de MongoDB.
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