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IA : "les managers RH n'ont plus peur des (ro)bots", vraiment ?

Publié par La rédaction le - mis à jour à

Plus d'un professionnel interrogé sur deux se déclare enthousiaste à l'idée d'avoir « un robot comme collègue ». En France, ils ne sont plus que 8% à le dire.

« Les gens n'ont plus peur des robots ». C'est le message que font passer Oracle et le cabinet de conseil RH Future Workplace dans leur enquête* AI@Work Study 2019.

8370 collaborateurs et managers des ressources humaines (RH) de grandes entreprises ont été interrogés. Globalement, 50% des répondants (contre 36% l'an dernier) ont déclaré utiliser des solutions d'intelligence artificielle (IA) dans le cadre de leur fonction. 37% répondent par la négative et 13% disent ne pas le savoir.

En France, ces taux sont respectivement de 32% (oui), 51% (non) et 17% (ne savent pas).

Pour les utilisateurs de l'IA en entreprise, les six usages les plus souvent cités sont :

- la collecte et l'analyse de données employés et clients (31%)
- le développement d'applications de formation (28%)
- la gestion des réponses du support aux clients (24%)
- l'utilisation d'agents conversationnels (chatbots) (22%)
- le traitement de candidatures par le biais d'algorithmes (21%)
- la prévision du succès d'une embauche et du taux de rétention (17%)

La France fait de la résistance

La diffusion de l'IA progresse. Mais des freins à sa diffusion persistent, dont les problématiques éthiques et juridiques, de sécurité et de conformité. De surcroît, 76% de l'ensemble du panel (et 91% des seuls DRH) éprouvent des difficultés à suivre le rythme des évolutions technologiques qui impactent leur travail.

Redoutent-ils une automatisation qui rendrait des millions d'emplois obsolètes ?

38% reconnaissent qu'une IA peut être plus efficiente que l'humain pour réaliser certaines tâches. De surcroît, 64% (56% en France) déclarent qu'ils feraient davantage confiance à une décision prise par un algorithme que par leur responsable hiérarchique.

Enfin, 53% se disent « optimistes », voire « enthousiastes » à l'idée d'avoir « un robot comme collègue ». Mais ce taux n'est plus que de 22% aux États-Unis et il chute à 8% en France. Les départements des ressources humaines, comme d'autres, devront s'adapter.

*L'enquête a été menée en ligne par Savanta du 2 juillet au 9 août 2019 auprès de 8370 employés à temps plein, managers et responsables RH. 10 marchés sont concernés : France, Royaume-Uni, États-Unis, Inde, Chine, Japon, Singapour, Brésil, Émirats Arabes Unis et Australie/Nouvelle-Zélande. source : Oracle & Future Workplace - AI@Work Study 2019.)

(crédit photo © shutterstock)

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