PostgreSQL 9.3 : plus rapide, plus solide, plus puissant, plus ouvert
Une nouvelle version de l'outil open source de gestion de bases de données PostgreSQL vient de faire son entrée, la 9.3. Cette mouture place la barre toujours plus haute en termes de performances et de solidité. Le support JSON est également en progrès.
Cette sortie a été saluée par plusieurs grands acteurs comme VenueBook, CloudFlare et Gandi.net : « PostgreSQL a toujours eu ma préférence pour sa stabilité, sa robustesse, ses garanties de cohérence et de durabilité des données, son respect des propriétés ACID et de la norme SQL, explique Pascal Bouchareine, directeur Recherche et Développement chez Gandi.net. Nous utilisons PostgreSQL pour la plateforme IAAS/PAAS de Gandi et depuis peu, en interne, comme socle d'un de nos systèmes temps réel qui stocke, calcule et présente des millions de lignes quotidiennement, sans difficulté. »
Du neuf sous le capot
À noter, l'introduction de nouvelles commandes comme COPY FREEZE (pour un chargement plus rapide de larges ensembles de données) et LATERAL JOIN qui permet à une sous-requête d'accéder aux données de la requête (fonction ô combien puissante pour les développeurs).
Selon Jean-Paul Argudo, fondateur du site www.postgresql.fr et directeur de Dalibo société spécialiste de PostgreSQL en France, « avec l'arrivée des vues matérialisées, l'indexation par expression régulière et la gestion de données fédérées avec le standard SQL-MED, PostgreSQL 9.3 est plus que jamais l'alternative n°1 à Oracle. De plus en plus de grands comptes se tournent vers PostgreSQL pour revoir leurs politiques de licences tout en conservant un SGBDR innovant et robuste ».
Nous aurons l'occasion de revenir sur la plupart des avancées de cette mouture demain matin, avec la publication des explications détaillées de Dimitri Fontaine, consultant PostgreSQL chez 2ndQuadrant. à 9 heures précises. Rendez-vous est pris (mise à jour : l'article se trouve ici).
Une ouverture vers l'extérieur
Les "Foreign Data Wrappers" ont été introduits avec PostgreSQL 9.1. Ils permettant d'accéder, en SQL, à des bases de données externes depuis l'outil. Avec PostgreSQL 9.3, il est possible d'écrire dans ces bases de données externes, en plus de les lire. Sont actuellement supportées en écriture les bases Redis ainsi que PostgreSQL.
Autre nouveauté visant à ouvrir encore plus cette offre, les "Background Workers", des processus autonomes fonctionnant en liaison avec PostgreSQL. Ils permettront aux développeurs de créer des modules complexes, comme des gestionnaires de tâches, des gestionnaires de requêtes, des outils de parallélisation, etc.
Premier exemple d'application de cette technologie, Mongres, qui prend en entrée des requêtes MongoDB qu'il convertit puis transmet à PostgreSQL.
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