Radar IT : SoftLayer et Devops, IA et Big Data, NSA et zero day
L'essentiel et rien que l'essentiel pour les DSI. Retrouvez notre revue de presse IT hebdo internationale. Cette semaine, on comprend mieux pourquoi IBM a mis 2 Md$ sur la table pour acheter SoftLayer, on voit revenir l'Intelligence Artificielle et on n'est guère surpris d'apprendre que la NSA a carte blanche pour exploiter les failles zero day.
DevOps
Pourquoi IBM a acheté SoftLayer
Pourquoi, il y a un an, IBM, The Big Blue, a-t-il déboursé 2 milliards de dollars pour SoftLayer, un fournisseur d'IaaS dont le chiffre d'affaires flirtait avec les 400 millions de dollars ? Et pourquoi, le géant a-t-il, en octobre dernier, décidé d'abandonner son offre SmartCloud pour tout miser sur SoftLayer ? La réponse tient dans les 15 minutes de présentation de Nathan Day, co-fondateur et Chief Scientist de Softlayer. La force de SoftLayer, c'est le DevOps et l'automatisation.
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Big Data
Le retour de l'intelligence artificielle
L'IA est de retour. Très en vogue dans les années 80, l'intelligence artificielle avait disparu des radars malgré les centaines de millions de dollars investis. Les machines de l'époque n'avaient pas la puissance suffisante pour transformer en applications performantes les idées des génies de ces temps révolus. Aujourd'hui, les capacités de traitement explosent et les algorithmes engendrent eux-mêmes des successeurs encore plus efficaces. Le futuriste Ray Kurzweil prédit qu'en 2029, 1 000 dollars suffiront pour acheter la capacité de traitement de 10 000 cerveaux humains. S'il en reste.
Blanc seing
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La NSA a le droit d'exploiter les failles zero day
La NSA n'avait pas besoin de nier farouchement avoir exploité la faille Heartbleed depuis des mois. La Maison blanche a bien indiqué qu'elle devrait donner l'alerte en cas de découverte de failles zero day, mais qu'elle devait aussi profiter de telles aubaines si elles permettaient de répondre à un « besoin clair » de sécurité nationale ou d'application de la loi. Un besoin tellement « clair » que Barack Obama n'a pas pris la peine de le circonscrire.
Sécurité
Les captchas, ces amalgames d'images de lettres quasi illisibles censés permettre de différencier la demande d'accès d'un humain de celle d'un ordinateur, sont inutiles. Google a mis au point un algorithme qui obtient 99% de résultats positifs. Soit nettement plus que l'auteur de ces lignes. D'autant plus inutiles que Google a d'autres moyens pour trier visiteurs et ordinateurs. En fait, les captchas servent à trier les internautes. Seuls les plus motivés se lancent dans l'opération.
Presse
« Pourquoi nous avons peur de Google »
Quand Mathias Döpfner, le patron d'Axel Springer Verlag, géant de la presse allemande avec plus de 230 publications dans toute l'Europe, écrit une lettre ouverte dans le Frankfurter Allgemeine à Eric Schmidt, chairman de Google, c'est pour se plaindre en adoptant la posture d'un petit David face au géant Goliath. Ses propos pourraient très bien sortir de la bouche d'un hacktiviste des Anonymous. Le commentateur américain de Buzz Machine se gausse de ce patron d'une multinationale de 2,3 Md? de CA qui ne trouve rien de mieux à faire que du lobbying auprès de son gouvernement et des campagnes de dénigrement.
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