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Digital Workplace : quelles priorités pour les employés européens ?

Publié par Clément Bohic le | Mis à jour le

Une étude de Ricoh donne un aperçu des défis que soulève la mise en place de la digital workplace et de la perception des salariés européens sur cette question.

Les Européens accordent-ils davantage d'importance aux employeurs qui développent le flex-office qu'à ceux qui se positionnent sur les problèmes sociétaux ?

C'est une façon d'interpréter les données que Ricoh Europe communique en complément au rapport « The Future of Work ».

Les éléments qui y figurent découlent en partie d'un sondage réalisé auprès de 3 000 personnes dans 6 pays dont la France.

Le bureau d'études Arup, auteur du rapport pour le compte de Ricoh Europe,  a enrichi le document d'informations externes publiées entre 2018 et 2019. Quelques chiffres en ressortent, illustrant autant de défis :

  • Pour les grandes entreprises, le coworking perd en efficacité si les employés y recourent plus d'un jour par semaine.
    (Gensler, U. S. Workplace Survey 2019)
  • Moins de la moitié des données structurées sont « activement » utilisées dans la prise de décision. Et moins de 1 % des données non structurées sont analysées.
    (Cisco, février 2018)
  • 54 % des organisations n'ont pas de processus adéquats pour évaluer les risques liés aux nouveaux produits, services, technologies et modèles économiques.
    (GPEN, rapport Sweep 2018)
  • Un algorithme de vision par ordinateur doit être entraîné avec au moins 10 millions d'images labellisées pour atteindre la performance d'un humain.
    (RSA, The Four Futures of Work, 2019)
  • Le marché mondial de la cybersécurité croîtra de 11 % par an entre 2019 et 2025.
    (Grand View Research, Cyber Security Market Size and Search, 2019)
  • Digital Workplace : priorité au flex-office ?

    Les données annexes au rapport laissent entrevoir des Français particulièrement désireux - à 70 % en l'occurrence - de voir leur employeur s'impliquer sur des problématiques sociétales.

    À l'échelle européenne, 28 % des répondants seraient prêts à travailler pour ce type d'employeur avec un salaire 10 % inférieur à celui qu'ils touchent actuellement.

    Ils sont 32 % à s'affirmer prêts à accepter la même chose pour une entreprise qui a développé la pratique du flex-office. Un taux qui monte à 34 % en France.
    Au global, près des trois quarts (74 %) considèrent que le flex-office sera inscrit à terme dans les contrats de travail.

    En dépit des évolutions technologiques, 77 % des Européens estiment disposer des compétences nécessaires pour assurer leur fonction sur les dix prochaines années (même proportion en France). Ils sont toutefois aussi nombreux (81 %) à attendre que leur employeur leur procure des outils pour s'adapter au changement.

    Photo d'illustration © jdr3505 / Jim RoseberyviaVisual hunt / CC BY

     

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