Facebook prend des mesures contre les contenus racistes
A partir de la semaine prochaine, Facebook et Instagram commenceront à bannir les contenus qui font l'éloge, soutiennent ou représentent le nationalisme blanc et le séparatisme blanc.
Le réseau social bloquait déjà les discours haineux visant la race, l'ethnie ou la religion, incluant le suprémacisme blanc. Mais jusqu'à présent, l'approche envers les propos nationalistes blancs et séparatistes blancs était plus hésitante, Facebook les considérant comme des "idéologies" se rattachant à des concepts plus larges de nationalisme et de séparatisme.
« Au cours des trois derniers mois, nos conversations avec des membres de la société civile et des universitaires qui sont des experts en relations raciales dans le monde entier ont confirmé que le nationalisme et le séparatisme blancs ne peuvent être séparés de manière significative du suprémacisme blanc et des groupes haineux organisés", explique Facebook dans son communiqué.
Désormais, les utilisateurs qui recherchent du contenu suprémaciste, nationaliste blanc ou séparatiste blanc sur Facebook et Instagram seront dirigés vers des sources qui aident les gens à se défaire de ces idéologies haineuses.
Ce changement de politique intervient suite au massacre de 50 personnes perpétré par un suprémaciste blanc dans deux mosquées de Christchurch, en Nouvelle-Zélande. Il avait diffusé son crime en direct sur Facebook.
En début de semaine, le président de Microsoft, Brad Smith, demandait à ses homologues de Facebook, Twitter ou encore Google de se réunir pour créer ensemble un outil capable de détecter le contenu violent et de le bloquer immédiatement sur toutes les plate-formes.
Dans un article posté sur son blog, il parle de « boîte à outils » et d'un « centre de commande » qui permettrait d'agir immédiatement, et de manière conjointe, lors de la diffusion d'images violentes sur les réseaux sociaux.
Il rappelle qu' il y a deux ans a été créé le Global Internet Forum to Counter Terrorism (GIFCT) à l'initiative de l'Europe. Elle a permis de créer une base de données de contenus violents, utiles pour mettre en place un « marquage » des vidéos violentes, grâce à des outils liés à l'intelligence artificielle.
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