Intel et Microsoft financent deux universités US sur le 'multi-coeurs'
Une goutte d'eau dans l'océan de la recherche américaine qui se chiffre en milliards. mais après une sélection rigoureuse.
Intel et Microsoft sont partenaires pour co-investir 20 millions de dollars sur 5 ans dans deux universités américaines: elles vont travailler sur le développement de logiciels autour des nouveaux 'chips' multi-coeurs.
Il s'agit, d'une part, de la célèbre université de Berkeley en Californie (UC Berkeley; réputée pour avoir développé dans les années 70 une « souche » Unix) ; elle a bénéficié, de son côté, d'une subvention de l'Etat fédéral de 7 millions de dollars, et, d'autre part, de l'université de l'Illinois « Urbana-Champaign » qui a, en parallèle, reçu 8 millions d'aide publique.
Le communiqué conjoint évoque la difficulté particulière que soulève la programmation des nouveaux processeurs multi-coeurs. Ces deux programmes de recherche contribueront précisément à mettre au point des outils et des solutions facilitant cette programmation, et permettant donc de tirer le meilleur parti possible et toute la puissance d'un traitement « multi-coeurs, multi-threads ».
« Très bientôt, tous les ordinateurs seront des machines à traitement parallèle« , constate un professeur de l'université de l'Illinois.
De son côté, un professeur de l'université de Berkeley prévoit des applications reposant sur la connexion entre un 'smartphone' avec appareil photo, par exemple, et des serveurs distants.
En retour de cet investissement, les deux généreux donateurs détiendront des droits non exclusifs sur les outils ou applications qui seront développés.
Le communiqué explique qu'Intel et Microsoft ont évalué 25 institutions de recherche avant de sélectionner ces deux universités américaines.
Sur UC Berkeley: les travaux seront suivis par 14 membres du corps enseignant ainsi que par 50 étudiants de niveau doctorat.
A l'Université de l'Illinois, ce seront 21 membres parmi les enseignants et 25 étudiants diplômés et chercheurs.
NB: Ailleurs dans le monde, Microsoft signe des conventions de ce type (cf. l'INRIA en France) mais ne divulgue jamais les montants.
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