Le papier électronique tape l'incruste dans les allées de la BnF
Le parquet qui grince, la poussière en haut des étagères et les vieilles dames un peu sévères? Non, décidément, les bibliothèques n'ont plus rien à voir avec ces clichés. Bien au contraire, elles sont à la pointe.
A la pointe de quoi, me direz-vous? A la pointe de notre siècle pardi! Elles vivent avec ce XXIe siècle numérique pour notre plus grande évolution. Pour preuve, la Bibliothèque Nationale de France François-Mitterrand à Paris et son LaboBnF, un laboratoire expérimental ouvert au public sur les usages des nouvelles technologies de lecture, d'écriture et de diffusion de la connaissance.
Huit liseuses à la BnF
Avec Orange en partenaire fondateur du projet, la bibliothèque a réfléchi « aux évolutions de l'accès au livre et [à] ses usages dans un contexte de révolution numérique ». « J'ai voulu offrir au public un espace d'expérience en plein coeur de la Bibliothèque pour montrer qu'il ne fallait pas appréhender l'avenir mais l'apprivoiser. Je souhaite que ce lieu soit un banc d'essai privilégié pour les nouvelles formes d'accès à la connaissance qui émergent sous nos yeux », explique dans un communiqué Bruno Racine, le président de la BnF.
Espace permanent de 120m², conférences et ateliers qui présenteront pêle-mêle des informations et les contributions réalisées et huit tablettes à disposition. Elles « invitent le visiteur à consulter des contenus de différents ouvrages, issus des collections numérisées de la BnF », rapporte Bruno Racine. Pour le site, « la tablette tactile inaugure l'ère du post-livre et du post-ordinateur ».
« Enfin de la fantaisie et du délire à la BnF! »
Avec ces inovations, la bibliothèque du quai François-Mauriac, au Sud de Paris, continue « d'accompagner la mutation des supports : du livre imprimé au web, en passant par la photographie, le multimédia et l'édition électronique », soutient le site web. Mieux, on constate qu'elle « a épousé les évolutions de son temps dans un souci de collecte, de conservation et de communication du patrimoine national».
Ainsi, pendant que le secrétariat au numérique de Nathalie Kosciusko-Morizet peine à avancer (si IDéNum progresse, la confiance numérique n'intéresse pas), la BnF, elle, s'engage « face aux défis [de] la révolution numérique et [face à] la dématérialisation des supports ».
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En attendant la 1ère conférence intitulée « Labo BnF, lecture et écriture du futur» le 21 septembre prochain, vous pouvez vous rendre dans le Hall Est de la BnF, suivre les évolutions du Labo sur Twitter ou via le blog de la bibliothèque, poster des commentaires comme Judith Chouchani qui laisse exploser son enthousiasme dans les commentaires: « Enfin de la fantaisie et du délire à la BnF! Les partenariats avec Orange, Bridgestone Adobe, Sony et Samsung, ca va donner grave..On pourra peut-être enfin y faire autre chose que lire et s'ennuyer dans ces super grandes salles qui foutent les boules.»
Dans tous les cas, bonne lecture !
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