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Les logiciels libres entrés au SILL au premier trimestre 2024

D’Alpine Linux à XPipe, voici les dernières entrées au SILL (Socle interministériel de logiciels libres).

Publié par Clément Bohic le | Mis à jour le
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Les logiciels libres entrés au SILL au premier trimestre 2024

Grist, Joomla!, GnuCOBOL, Django, CrystalDiskInfo… Autant de logiciels libres entrés au SILL en fin d’année 2023. Nous avions fait le point mi-décembre.

Depuis lors, le catalogue s’est enrichi d’une quinzaine d’éléments. Les voici, dans l’ordre chronologique d’ajout.

Terraform, un petit tour et puis s’en va

Cinq logiciels rejoignirent le SILL dans les derniers jours de l’année. Il y eut d’abord le système d’exploitation openSUSE (licence GPLv3).

Licence GPL également pour le gestionnaire graphique de bases de données MySQL Workbench.

Sous licence AGPLv3, Logseq, est une boîte à outils pour la gestion de l’information. Il la structure en blocs qu’on peut assembler sous forme de graphes.

Avec Maarch Courrier (GPLv3), on est dans la gestion électronique des correspondances administratives. Le logiciel utilise une stack web classique (Linux, Apache, PHP) avec base de données PostgreSQL. Les villes de Gennevilliers, Istres et Nancy en sont utilisatrices.

La base de données Apache CouchDB (mononœud, orientée document) entra également au SILL en décembre. Elle peut fonctionner en tandem avec PouchDB, axé mobile et navigateurs.

Il y eut une sixième entrée en décembre : celle de Terraform. Mais depuis le 1er mars, le SILL ne recommande plus le logiciel. Motif : licence non libre (voir notre article à ce sujet).

Alpine Linux, openSUSE et Ubuntu intégrés au SILL

La première entrée de 2024 fut celle d’OPNsense. Il s’agit d’un système d’exploitation de pare-feu et de routage basé sur FreeBSD. Il peut s’interfacer avec ZeroTier pour le SD-WAN, Suricata pour l’IDP, Free Range Router pour BGP, etc.

Suivit un autre logiciel sous licence BSD : le firewall DynFi. Il combine de multiples briques ouvertes dont le proxy Squid, l’antivirus ClamAV, NetFlow pour l’analyse des logs, Unbound pour la résolution DNS et Monit pour les alertes système.

Autre OS à avoir rejoint récemment le SILL : Alpine Linux (licence GPLv2). Cette distribution légère (un conteneur nécessite 8 Mo ; une installation minimale, 130 Mo) se fonde sur musl libc et Busybox. Elle utilise son propre gestionnaire de paquets (apk).

En février, ce fut au tour d’OpenSearch, le moteur de recherche et d’analyse distribué basé sur Apache Lucene.

Le SILL accueillit ensuite XPipe. Ce hub de gestion des connexions shell est sous licence Apache 2.0. S’intégrant aux éditeurs de texte et de code, il inclut un gestionnaire de fichiers distants et un système de scripting.

Après Ubuntu fin février, Obsidian fit son apparition au SILL. Cet outil de prise de notes et de gestion de connaissances est gratuit pour un usage personnel, mais n’est pas open source. Les options de synchronisation entre appareils et de publication sont payantes.

 

Retour vers le traitement et l’analyse de données avec KNIME (licence GPLv3), ajouté mi-mars.

Mix de licences (MPL 2.0, GPL 3.0, LGPL 3.0, CeCILL 2.1) pour Canoprof, outil de conception de cours numériques ; mis en œuvre par le réseau Canopé.

Dernière entrée en date : celle d’Apache Airflow, plate-forme de gestion, de planification et de monitoring des chaînes de traitement de données.

Illustration principale : logo du programme Tech.gouv

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