Les travaux sur le moteur JavaScript de Firefox 4 commencent à donner des résultats
Le moteur JavaScript des applications de la fondation Mozilla, comme le célèbre navigateur web Firefox, est composé de plusieurs composants. Ainsi, l'élément de base est SpiderMonkey, un interpréteur de code classique, solide, mais aussi très lent.
À ceci s'ajoute TraceMonkey, un compilateur de code just-in-time efficace, mais qui malheureusement se montre en retrait en terme de rapidité face aux moteurs JavaScript concurrents. Les développeurs travaillent toutefois sur JaegerMonkey, une nouvelle méthode de compilation du code.
Depuis peu, cette dernière permet d'obtenir une vitesse de traitement identique à celle de TraceMonkey ( courbes moz tracing et moz fv ). C'est une excellente nouvelle : en effet, TraceMonkey et JaegerMonkey utilisent des techniques différentes et complémentaires. La version définitive de Firefox 4 proposera ainsi une version de SpiderMonkey ou les modules TraceMonkey et JaegerMonkey seront activés simultanément. Les performances devraient alors largement progresser.
Reste à savoir si cela sera suffisant pour rattraper les moteurs JavaScript Chakra (Microsoft), V8 (Google), Nitro (Safari) et Carakan (Opera). Réponse lors de la sortie de Firefox 4, programmée pour la fin de l'année (le moteur JavaScript JaegerMonkey sera pour sa part livré dès le premier septembre). D'ici là, un important travail reste à réaliser. David Anderson résume la situation au sein d'un billet de son blogue (un état des lieux plus technique se trouve ici ).
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